Nous associons Frank Williams avant tout à l'équipe de Formule 1 du même nom, avec laquelle il a remporté 16 titres mondiaux de F1. Mais sous la bannière Williams Advanced Engineering, le constructeur britannique est/était également impliqué dans un certain nombre de projets de voitures de sport pour la route.
1. RENAULT CLIO WILLIAMS (1993)
En tant que motoriste de l'équipe Williams, Renault a connu des jours de gloire en Formule 1. En 1993, cet engagement a débouché sur la Clio Williams, une version encore plus sportive de la Clio 16S, déjà assez dynamique. Sous le capot se trouvait un moteur à essence de 2 litres, dont la puissance était portée à 150 ch et 175 Nm, capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes et d'atteindre une vitesse de pointe de 216 km/h.
La Renault Clio Williams était colorée en Bleu Sport, portait des jantes dorées et recevait un réglage spécial du châssis avec une voie plus large et des barres stabilisatrices plus épaisses. Au départ, il s'agissait d'une série limitée et numérotée de 2500 voitures. Au final, 12.000 exemplaires sortiront de la chaîne de production.
2. JAGUAR C-X75 (2010)
En 2010, la Jaguar C-X75 a été présentée au Mondial de l'Automobile de Paris. Développée en collaboration avec Williams Advanced Engineering, la supercar hybride devait être limitée à 250 unités, mais cette version de production sera finalement mise au rebut.
C'est dommage, car le groupe motopropulseur hybride, qui associait un moteur 1,6 litre à deux moteurs électriques, développait 862 ch. En 2015, la Jaguar C-X75 se voit attribuer un rôle principal dans le long métrage de James Bond "Spectre".
3. Nissan GT-R Nismo N Attack Package (2013)
Toutes les Nissan GT-R de la génération R35 connaissent le Norschleife du Nürburgring, mais à la recherche de ces dernières secondes, le constructeur japonais s'est tourné vers Williams Advanced Engineering pour obtenir un peu de savoir-faire accumulé en F1 afin de rendre la Nissan GT-R encore plus rapide.
Le résultat ? Le N Attack Package, une série de modifications aérodynamiques qui rendront la GT-R encore plus rapide en un rien de temps.
4. Singer DLS (2018)
DLS est l'abréviation de Dynamics Lighweight Study et fait référence à un restomod développé par Singer sur la base de la Porsche 911. À l'arrière se trouve un moteur boxer développé par Williams Advanced Engineering. Ce moteur refroidi par air, d'une cylindrée de 4 litres, développe 500 ch à 9000 tr/min. Les roues arrière sont entraînées par une boîte de vitesses manuelle à six rapports fabriquée par Hewland.
Notez les bouches d'aération spéciales dans la lunette arrière et l'extrémité arrière ouverte pour empêcher le six cylindres refroidi par air de surchauffer. Pour mettre au point ce moteur boxer sur mesure pour la DLS, Singer et Williams ont bénéficié de l'aide de Hans Mezger, le légendaire ingénieur de Porsche qui a participé à la production des premières générations de 911, de l'outrageuse 917/30 et du moteur TAG turbocompressé de la McLaren MP4/2.
5. Aston Martin Rapide E (2019)
L'Aston Martin Rapide E devait être le premier modèle électrique de série de la marque et, en même temps, constituer une sorte de programme d'essai extensif pour les futurs modèles, les propriétaires de la quatre portes électrique envoyant des données à l'usine.
Développée en collaboration avec Williams Advanced Engineering, la Rapide E devait être dotée d'un groupe motopropulseur électrique produisant 610 ch et 950 Nm, le bloc-batterie avait une capacité de 65 kWh et promettait une autonomie d'environ 320 kilomètres. Mais une fois encore, le projet a été débranché in extremis.
BONUS TRACK: LOTUS EVIJA (2023)
Williams Advanced Engineering participe également au développement de la Lotus Evija, une hypercar électrique qui déploie quatre moteurs électriques promettant une puissance de pointe de 2000 ch. Le sprint de 0 à 300 km/h ne prendrait pas plus de 9 secondes !
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