1. Alfa Romeo Spider (1995-2006)
Lorsqu'Alfa Romeo lance son nouveau Spider en 1995, c’est le choc. Voilà un cabriolet au style particulier, pour utiliser un euphémisme. De plus, c’est une «traction»…. Les Alfistes ont mis du temps à avaler la pilule. Mais soyons de bon compte : ce Spider était, dans son genre, plutôt convaincant. Malgré un poids de quelque 200 kg supérieur à celui du modèle qu’il remplace, ce cabriolet s’avérait suffisamment dynamique, même avec le 2 litres Twin Spark sous le capot. De quoi abattre le 0 à 100 km/h en 8,4 s. Les autres atouts de l’engin sont une direction très directe et un train arrière joueur. Au plan mécanique, il était aussi possible d’opter pour le 3 litres Busso, le dernier V6 signé Alfa Romeo, réputé pour son tempérament et sa sonorité. Si la mécanique est fiable, attention à la pompe à huile, qui peut rendre l’âme prématurément. Il faut également veiller à changer la courroie de distribution en temps et heure. Autre défaut : l’eau peut s’infiltrer entre la capote et les encadrements de glaces latérales. Un exemplaire en bon état se négocie autour des 5000 €. Le V6 est plus difficile à trouver, donc plus cher.
2. Aston Martin DB7 Vantage (1994-2003)
Par rapport à une Ferrari V12 (456 ou 550), l’Aston Martin DB7 (1994) semble posséder un intéressant potentiel de progression. Pour 40.000 à 50.000 €, on trouve déjà une DB7 V12 (Vantage, à partir de 1999), ou même une Volante (cabrio). Lorsque l’on considère l’évolution qu’a connue la cote des Aston des années 80, il semble quasiment acquis que les prix des DB7 vont eux aussi grimper à l’avenir. Surtout que les créations de Ian Calum n’on fait que gagner en élégance au fil du temps. Pour moins de 40.000 €, on peut aussi trouver une DB7 6 cylindres supercharged, mais le risque est grand de se faire devancer par un amateur d’Aston au portefeuille bien garni. Il faut aussi savoir que la DB7 est une voiture très onéreuse à entretenir, même si sa base mécanique est partagée avec la Jaguar XJS. Pour maintenir le moteur tout alu en parfait état de fonctionnement, par exemple, il doit être en permanence refroidi à l’antigel. Le remplacement d’un phare est hors de prix, tout comme le montage d’une nouvelle climatisation. Et si la voiture ne possède un historique complet à 100%, passez résolument votre chemin!
3. Audi TT (1998-2006)
On en trouve des vraiment bon marché (3500 €) et d’autres un peu plus chères (à partir de 5000 €). La différence ? Le soin dont le propriétaire a fait preuve vis-à-vis de la voiture. La première Audi TT (1998) est devenue une légende. Elle utilise une base de Golf et ses mécaniques équipent bien d’autres modèles du groupe Volkswagen. Les pièces détachées se trouvent donc sans peine et pour pas trop cher. Dans sa première année, la TT se caractérisait par un train arrière instable. Elle a dû faire l’objet d’un rappel à l’occasion duquel elle recevait l’ESP et un becquet arrière légèrement modifié. Attention aux rails de toit, qui sont sujets à la corrosion. L’intérieur des passages de roues avant est un autre point faible. Le 1.8 turbo est fiable, mais a souvent été « préparé » ce qui sollicite fortement le turbocompresseur. L’Audi TT est aussi l’auto qui a inauguré la boîte DSG à deux embrayages, en association avec le V6 3.2. Une future classique ?
4. BMW Z3 Coupé (1998-2002)
Oubliez tout de suite la Z3 M Coupé, hors de prix (facilement plus de 40.000 €). Pour environ 15.000 €, on peut acquérir une Z3 Coupé à moteur 6 cylindres et se retrouver ainsi au volant de l’une des voitures les plus originales des années 90. Que ce soit avec le 2.8i (193 ch) ou le 3.0i (231 ch), la puissance ne manque pas. Et le concept même de l’auto est intéressant : on est assis quasiment sur les roues arrière avec devant soi un très long capot. Et juste à côté de vous, sur un tunnel surélevé, la commande de boîte. À cet égard, les meilleures sensations sont celles procurées par la boîte 6 manuelle. La Z3 était produite dans l’usine BMW de Spartanburg, aux États-Unis, et ça se voit à l’intérieur. Aussi le mot d’ordre est-il d’opter pour une version avec le moins de gadgets possible. Et n’attendez pas grand-chose du coffre, symbolique. Le gros défaut du modèle est la fiscalité dont il fait l’objet, franchement élevée pour un véhicule uniquement à vocation loisir.
5. Fiat Barchetta (1995-2006)
2001, c'était il n'y a pas si longtemps. On dirait pourtant que ça fait une éternité que Fiat n’a plus fait preuve d’une vraie créativité. La Barchetta est apparue en 1994. Avec sa base de Punto, elle était financièrement accessible et le style, dû à Andreas Zapatinas, a encore gagné en séduction aujourd’hui. Les voitures construites jusqu’en mai 1996 souffrent d’un défaut de construction de la capote, dont l’armature peut à la longue entailler la toile en cas de mauvaise manipulation et ça se voit au-dessus des glaces latérales. À côté de cela, la distribution variable peut présenter des défectuosités qui font que ce moteur à essence produit un bruit de Diesel à 2000 tr/min. Selon certaines sources, les premiers 1.8 à essence sont un peu plus puissants qu’annoncé (chiffre usine : 131 ch). Comptez de 5000 à 7000 € pour cette italienne. Avec seulement 57.890 exemplaires produits, elle commence à devenir rare.
6. Porsche 911 « 996 » (1999-2004)
Eh oui, c'est elle : la 911 dont personne ne veut ! Avec ses phares « en œufs sur le plat », la première 911 à refroidissement liquide est snobée par les puristes. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne présente pas d’intérêt… Mal aimée, la 996 n’est pas chère : entre 20.000 et 25.000 €, on n’a que l’embarras du choix. Et la voiture devrait peu à peu prendre davantage de valeur. Acquérir une 996 n’est toutefois pas sans risque : le roulement d’arbre intermédiaire est une pièce fragile, en raison d’un joint défectueux. En cas de défectuosité, la casse moteur peut survenir, mais certains spécialistes procèdent, à titre préventif, au remplacement de cette pièce par une autre de meilleure qualité. À contrôler, donc. Il semblerait que ce soit surtout les autos peu kilométrées et utilisées calmement qui sont sujettes à ce problème. Le moteur 3.4 (300 ch) est plus fiable que le 3.6 (320 ch) qui l’a remplacé en 2001. La boîte manuelle se révèle plus agréable que l’automatique Tiptronic.
7. Smart Roadster (2002-2005)
Elle n'a été produite que durant peu de temps, ce qui fait que le nombre d’exemplaires est limité : 43.000 seulement. De plus, c’est une voiture un peu à part, avec ses roues arrière motrices et son faible poids, ce qui en fait la première Smart vraiment amusante à conduire. Le modèle a donc du potentiel en collection. Et avec ses 82 ch (une version 61 ch a également existé), son moteur turbo de 0,7 litre (122 g/km de CO2) bénéficie d’un régime fiscal intéressant. Un exemplaire se négocie entre 4000 et 6000 €. Sur la route, l’engin donne envie de ne jamais s’arrêter tant il est ludique. Le chant caractéristique du tricylindre convient bien à ce cabriolet sportif. Malgré son faible poids (moins de 1 tonne), cette Smart n’est cependant pas une GTI, ce qui ne l’empêche pas d’être étonnante en virages. Dommage que la direction manque de sens de la communication et que la boîte robotisée soit trop lente.
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