Audi a donc annoncé qu’il allait concentrer ses efforts de développement autour de la pile à combustible, une technologie qu’il utilisera le premier, mais qu’il prêtera ensuite volontiers aux autres marques du groupe Volkswagen. Le but est évidemment de laisser tous les lauriers à Audi pour que les anneaux assument leur rôle d’innovation.
Un premier concept
Une vision concrète de cette nouvelle stratégie nous a déjà été dévoilée au dernier salon de Détroit en janvier dernier avec le concept Quattro h-tron qui préfigure un SUV à hydrogène qui pourrait voir le jour en 2020. Le nouveau patron du développemen, Stefan Knirsch, a d’ailleurs défendu la nécessité d'investir dans cette technologie de la pile à combustible et cela avant même que les voitures électriques commencent à gagner du terrain sur le marché. « Je sais qu'il y a beaucoup de débats autour de la pile à combustible ». Et pourquoi cette technologie ? Et bien tout simplement parce que le réseau électrique ne pourra jamais absorber un parc de véhicules 100% électrique.
Des avantages
Stefan Knirsch pense aussi que la voiture à hydrogène à une carte à jouer car la batterie est beaucoup plus petite tandis qu’elle est aussi sensiblement moins chère à construire et plus légère. En outre, l’avantage d’un tel véhicule est que, comme les thermiques, il n’exige que quelques minutes pour faire le plein. Bien qu'aucune date de lancement n’a été communiquée, Stefan Knirsch indique que le premier futur véhicule à pile à combustible d’Audi sera sans doute similaire au SUV 100% électrique qui sera lancé en 2018, le Q6. « Pour les véhicules électriques, nous avons choisi l’option du SUV car cette carrosserie nous laisse plus de place pour la partie technique tandis qu’ils nous procurent aussi de meilleures marges. Cette approche sera similaire pour les véhicules à pile à combustible ».
Réduire les coûts
Cela dit, le chemin sera encore long vers ces véhicules. Car comme le rappelle Knirsch, il faudra encore sérieusement réduire les coûts de production. « On ne peut raisonnablement pas demander un prix de 150.000 €, sauf si on ne veut pas vendre ». Et il a évidemment rappelé qu’Audi pensait aussi à un système global qui inclurait la délicate phase de production de l’hydrogène, très énergivore. Et il s’est montré rassurant : « nous sommes déjà certains que nous serons en mesure d'offrir un hydrogène neutre en CO2 ». A suivre…
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!