Après une faillite actée en 2011, Bristol avait tenté de renaître de ses cendres en 2020 sans que cela ne se concrétise. Cette fois, l’homme d’affaires Jason Wharton compte relancer la marque artisanale en proposant un véhicule en phase avec son temps. Il s’agira d’un modèle 4 places 100 % électrique. Le passage à l’électrique permettra-t-il à Bristol de toucher enfin un public international ?
Du neuf avec de l’ancien
Dans un premier temps, Bristol va recréer deux modèles ressortis de l’ère précédente de la marque. Il s’agira de la Bristol Fighter, née en 2004, et de la Bristol 411 Grand Tourer, dont les origines remontent à 1969. À l’instar de certaines de leurs aïeules qui utilisaient un V8 Chrysler, ces deux nouvelles moutures feront appel au même moteur, un V8 6,4 l d’origine Stellantis.
Outre ce duo de revivals, Bristol pourrait ajouter un troisième larron avec le Bristol Bullet Speedster qui avait été présenté lors de la précédente tentative de réanimation de la marque. On était alors en 2016 et le roadster était basé sur un châssis Morgan équipé d’un V8 BMW.
Avenir électrique
Mais le véritable avenir de Bristol 2.0 s’alimentera d’ions en batterie avec la Bristol Buccaneer, une sportive à 4 places qui devrait être présentée en 2025 et répondre aux futures exigences du marché britannique qui sera le premier à interdire les moteurs thermiques en 2030.
Made in UK
Bien entendu, fierté britannique oblige, quand bien même la Buccaneer devrait faire appel à une plateforme donneuse – celle créée par Williams Advanced Engineering et Ital Design ? – elle sera produite au Royaume-Uni, à Filton dans une nouvelle usine érigée pour l’occasion. Un clin d’œil au passé puisqu’il s’agit du lieu de naissance de la marque, proche de la ville de Bristol à qui elle a emprunté le nom.
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