En principe, vu que la génération actuelle des Mini sur la plateforme UKL1 date de 2014, la nouvelle mouture devait arriver cette année 2020. Or, ce sera pour plus tard d’après des propos du porte-parole du groupe BMW, Maximilan Schoeberl, repris par Reuters et Autocar. Ces médias avancent deux explications : les incertitudes liées au Brexit et une hausse des coûts. BMW a une usine à Oxford en Angleterre où sont assemblées les Mini Hatch. Maintenant que le Brexit est entré en vigueur, tout n’est pas réglé pour autant.
En attente d’accord
L’UE et le Royaume-Uni doivent encore s’entendre sur d’éventuels accords commerciaux d’ici la fin de l’année. En cas de mésentente, importer des pièces depuis l’Union européenne vers l’usine britannique impliquera des taxes douanières. Ce qui augmentera les coûts de fabrication. BMW a déjà pris les devants en faisant construire des Mini sous licences chez VDL Nedcar aux Pays-Bas. Le constructeur allemand n’hésitera pas à augmenter le rythme chez nos voisins néerlandais si le Royaume-Uni et l’UE ne parvenaient pas à s’entendre.
Coûts
Par ailleurs, il semble que la nouvelle génération Mini proposera des modèles plus compacts. Cela nécessite donc d’utiliser une autre architecture, condamnant l’UKL1. Il est même question d’un partenariat avec le Chinois Great Wall pour la développer. Or, changer de plateforme implique des coûts importants pour le développement, mais également pour adapter les chaînes à Oxford et à Born (NL). Dans le même temps, BMW investit énormément pour la voiture électrique ainsi que dans les systèmes connectés et de conduite autonome. Les budgets n’étant pas illimités, la Mini devra donc se montrer patiente avant de se renouveler. D’autant que le groupe munichois a déjà un plan d’économie pour réduire les offres de motorisations et de transmissions de ces gammes.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!