Principalement actif sur son marché national, Nio a souffert de la pandémie et de ses effets sur le secteur automobile chinois. Un coup dur après avoir joué au yo-yo sur le plan financier. Mais la reprise du marché domestique permet désormais à la start-up – qui veut concurrencer Tesla – d’envisager d’étendre son activité commerciale en dehors des frontières de l’Empire du milieu. Dans les plans de Nio, l’implantation en Europe débutera dès 2021 avec des objectifs réalistes : 7000 ventes en 2 ans.
Des SUV et une berline
Comptant actuellement un trio de SUV dans sa gamme, Nio compte y ajouter une berline, la EE7. Cette dernière viendra donc s’allier aux EC6, ES6 et ES8 pour conquérir le cœur des automobilistes européens. À l’instar de Tesla, Nio ne propose que des modèles 100 % électriques avec une offre en constante évolution, bénéficiant de mises à jour techniques et logicielles régulières, dont une batterie de 100 kWh qui devrait être présentée le 6 novembre 2020 pour une autonomie encore supérieure aux 615 km promis pour le SUV coupé EC6.
Ambitions modestes
Alors que la marque a vendu plus de 5000 voitures sur le mois d’octobre 2020, une première, Nio envisage son arrivée sur le Vieux Continent avec plus de modestie. En se fixant pour objectif de distiller 7000 véhicules sur deux ans pour toute l’Europe, la marque chinoise voit petit mais probablement juste. Judicieusement, le premier pays à accueillir Nio sur son territoire sera le Danemark puisque la première Nio House sera implantée à Copenhague. Un choix intelligent, le gouvernement danois prévoyant d’interdire la vente de voitures thermiques dès 2023. En outre, le Danemark représente un point central au cœur des marchés européens les plus propices aux véhicules électriques, entre la Norvège et les Pays-Bas, entre autres.
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