C’est acté, Luca de Meo a sonné le glas de l’activité F1 du site de Viry-Châtillon qui mettra un terme à près de 50 ans d’histoire pour Renault en tant que motoriste. Une page se tourne et le grand patron du groupe Renault veut écrire un nouveau chapitre sur la thématique de l’innovation et de la sportivité, sous l’égide d’Alpine : c’est le projet Alpine Hypertech. Un pôle de développement qui travaillera sur les technologies de demain – batteries, moteurs électriques, hydrogène – mais aussi sur des projets de modèles hautes performances tout en maintenant les autres activités sportives du groupe – le FIA WEC et les 24 Heures du Mans avec Alpine et le Dakar avec Dacia sans oublier la Formule E avec Nissan – ainsi qu’une cellule de veille F1 en attendant la publication du règlement moteur 2031 (un vœu pieu on ne peut plus politique, c’est entendu). Si l’on regrettera la disparition du groupe français au sein du cercle très fermé des motoristes de Formule 1, on se réjouira de la perspective d’une future supercar « made in Dieppe ».
Électrique ou hydrogène ?
Alpine devrait donc lancer prochainement – comprenez avant la fin de la décennie – une supercar. Si l’option d’une motorisation électrique semble la plus logique au vu de l’orientation donnée à la marque, en profitant des avancées réalisées grâce au programme en Formule E, une autre option plus réjouissante pourrait aussi voir le jour : l’hydrogène. Non pas pour alimenter une pile à combustible, mais un moteur thermique dérivé du V6 développé pour le concept Alpenglow. Ce choix entrerait en parfaite corrélation avec la volonté d’Alpine de viser la victoire aux 24 Heures du Mans dès 2028 avec une hypercar à hydrogène.
Rappelons qu’Alpine fait d’ores et déjà rouler l’Alpenglow HY4 équipée d’un 4 cylindres 2,0 l turbo qui développerait 340 ch. Ce moteur développé avec un partenaire n’est qu’une étape vers un V6 conçu en interne et qui promet des performances sensiblement supérieures. Avouons qu’une supercar dont la ligne serait directement inspirée de l’Alpenglow et propulsée par un V6 mélodieux ne rejetant que de l’eau serait séduisante. Mais entre l’intention et la réalisation… Alpine devra encore franchir de nombreux paliers… si Luca de Meo le permet. En attendant, il faudra se contenter de la A290 dérivée de la Renault 5 E-Tech Electric et de futurs SUV électriques dont l’imminente A390.
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