Spécialisée dans la pile à combustible à hydrogène, Viritech a développé l’Apricale, une hypercar propulsée par cette technologie et qui va servir de vitrine à l’entreprise. Forte de 1000 ch pour des émissions de CO2 de 0 g/km, l’Apricale a été dessinée par Pininfarina et sera vendue en série limitée au prix de 1,75 million €, hors taxes, avec des livraisons qui débuteraient en 2024.
1000 ch pour 1000 kg
Mais cette Apricale doit surtout faire parler de sa pile à combustible (FCEV) qui sera destinée à une commercialisation auprès de constructeurs désireuses de produire des véhicules – voitures, bateaux, avions, engins de chantier, etc. – propres. L’Apricale permet de mettre en avant plusieurs avantages de la technologie de la pile à combustible à hydrogène : « propreté » de la production, légèreté du système, facilité de stockage de l’énergie.
L’Apricale se présente donc comme un parangon de la sportivité extrême avec une puissance de 1000 ch pour propulser une voiture qui ne pèserait que 1000 kg, voire moins ! Comment parvenir à un tel exploit ? Grâce à l’hydrogène pardi ! Viritech utilise des réservoirs renforcés de graphène – technologie brevetée par la strat-up - qui sont directement intégrés à la structure de la voiture, afin d’en réduire la masse. Mais cette option extrême permet également de simplifier la conception du châssis et d’en diminuer le coût de production. Enfin, la technologie FCEV garantirait une autonomie de l’ordre de 800 km pour un poids embarqué très nettement inférieur à un pack de batteries de plus de 100 kWh.
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Et pourquoi pas un SUV ?
Certes, l’Apricale fait de belles promesses qui devront se vérifier dans les faits, mais pour que cette technologie rapporte, Viritech doit la vendre, soit via ses propres produits, soit à d’autres constructeurs. La start-up a donc profité du Goodwood festival of Speed pour présenter le Tellaro, un SUV qui reprend en partie la technologie de l’Apricale en plaçant le moteur avant de celle-ci sur son essieu arrière. Cela dit, les patrons de Viritech se veulent plus ambitieux encore et tiennent à devenir un acteur majeur de la technologie FCEV qui, selon eux devrait équiper près de 400 millions de voitures, 20 millions de camions et 5 millions de bus à une échéance à plus long terme.
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En soi, cette technologie FCEV présente de gros avantages, surtout en matière de stockage ou de ravitaillement, mais pour jouer un rôle en vue dans la mobilité de demain, il faudra d’abord résoudre 2 problèmes : la capacité de production en masse d’hydrogène et que cette production soit « propre » d’une part, le développement d’une infrastructure de « recharge » adaptée d’autre part ! Vaste chantier en perspective !
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