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Nouveau modèle / Alfa Romeo Giulia : le pari de la propulsion

Sortie prévue : 01-07-2016

Rédigé par Olivier Duquesne le 24-06-2015

L'Alfa Romeo Giulia, la remplaçante de la 159, utilise une nouvelle plateforme. Du coup, la berline devient une propulsion. Au sommet de la gamme, la Quadrifoglio Verde roule avec un V6 Ferrari.

Alfa Romeo a dévoilé la Giulia. Cette berline remplaçant la 159 est entraînée par ses roues arrière. Ce retour à la propulsion est lié à l'utilisation d'une nouvelle architecture modulaire, celle déjà utilisée par Maserati et appelée Giorgio. Laquelle est également adaptée à la transmission intégrale qui est d'ores-et-déjà prévue. La marque italienne précise que la répartition des masses est de 50/50. Au niveau du style, elle se présente avec un capot long portant un badge rafraîchi, un long empattement et un arrière tronqué.

Un peu de cheval cabré

Lors du show organisé au musée de la marque - rénové - à Arese (Italie), Alfa Romeo a choisi de présenter la version sportive Quadrifoglio Verde (QV). Elle peut compter sur un V6 3.0 l d'origine Ferrari porté à 510 ch ! Dès lors, la Giulia galope de 0 à 100 km/h en 3,9 s. Des performances aussi rendues possibles par la limitation du poids de la Giulia à 1500 kg environ grâce à l'utilisation de plastiques renforcés de fibres de carbone pour certains éléments, tels que le pavillon et le capot. Pour une conduite plus calme, le six-cylindres turbo essence est doté de la désactivation de cylindre. Ce moteur, comme tous les autres prévus en essence et Diesel, est réalisé en aluminium. Bien entendu, d'autres motorisations seront aussi disponibles lors de son lancement en 2016. Il y aura aussi un nouveau moteur 2 litres 4 cylindres turbo essence et une évolution doublement suralimentée du V6 3.0 diesel VM qui devrait permettre à la Giulia d'aller chercher le "35d" de BMW.

Le châssis

Les ingénieurs milanais ont équipé la Giulia d'une nouvelle suspension avant à « double bras de contrôle et axe semi-virtuel de guidage ». L'Italienne peut également compter sur un vecteur de couple pour que le différentiel arrière puisse contrôler séparément le couple sur chaque roue. Ils l'ont aussi dotée de l'Active Aero Splitter. Cette lame aérodynamique active à l'avant gère les flux d'air. Autre aide à la conduite : le freinage IBS (Integrated Brake System) qui combine contrôle de stabilité et servo-frein traditionnel.

Nouveau décor

L'intérieur est principalement axé vers le conducteur. On retrouve bien sûr le bouton pour choisir le mode de conduite du système ADN. Pour les versions les plus puissantes, il reçoit en plus une fonction « Race ». Quant au mode « All weather », il est remplacé dans la Giulia par l'ADS (Advanced Efficiency-stand). Pour le fonctionnement du système d'infodivertissement, la berline est dotée d'une interface à molette à la BMW iDrive. Il y a encore un bouton : celui de démarrage - au moins sur la version QV. Il n'est pas sur le tableau de bord ou la console centrale, mais sur le volant. Enfin, il semble que les passagers arrière profiteront d'un espace confortable, grâce à l'empattement long.

Alfa Romeo devrait sans doute en dévoiler davantage au salon de Francfort à la mi-septembre. Et on devrait aussi en apprendre davantage sur le futur SUV qui sera développé sur la même base que cette Giulia (début 2017) ainsi que d'une nouvelle grande berline (fin 2017).

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