Vous vous souvenez de l'Audi A6 Avant e-tron Concept ? Basé sur les études de style Sphere d'Audi, il en a laissé plus d'un bouche bée en 2022, y compris, soit dit en passant, au Salon de Bruxelles de l'époque. Deux ans plus tard, le modèle de série semble à peine s'écarter de la silhouette stylisée de ce concept. Ce qui est à la fois remarquable et louable.
Un choix qui, dans l'ensemble, confère à la voiture une allure résolument sportive qui tranche avec les lignes bourgeoises de l'A6 à la silhouette élancée. Voilà qui nous réjouit !
De la lumière dans l'obscurité
Une partie de ce panache esthétique peut être attribuée aux feux dynamiques à LED. Par analogie avec l'Audi A5 et l'Audi Q6 e-tron, il est possible de donner à ces feux un design différent, les OLED arrière pouvant même "scintiller". Et n'allez pas croire que ça s'arrête là ! Sur l'A6, vous pouvez également, en option, ajouter un éclat aux quatre anneaux du coffre. Une prouesse législative dont la marque d'Ingolstadt n'est pas peu fière.
Numérique
Le Q6 e-tron et l'A5 ne limitent pas leur sphère d'influence aux seuls effets d'éclairage, car outre le spectacle lumineux, l'A6 partage également son agencement de bord avec les Audi susmentionnées. Au centre, le même écran panoramique MMI, composé d'un cockpit virtuel de 11,9 pouces, flanqué de l'écran tactile MMI de 14,5 pouces (c'est-à-dire l'écran tactile central) et, si vous l'avez commandé en supplément, de l'écran MMI Front Passenger de 10,9 pouces.
Grâce à ce dernier, vous pouvez garder votre copilote (lire : vos enfants ou votre chère moitié) calme en surfant un peu sur YouTube (pouvons-nous suggérer la chaîne du Moniteur Automobile ?) pendant que vous vous frayez un chemin dans les embouteillages. Si vous ne parvenez pas à résister à l'envie de jeter un coup d'œil (nos vidéos sont en effet si bonnes), sachez que le mode de confidentialité active bloque complètement votre angle de vue.
Si vous persistez à vouloir regarder plusieurs écrans à la fois, sachez que l'A6 est équipée de la dernière génération de rétroviseurs à caméra. Audi nous a assuré que, grâce à leur nouvel emplacement dans les montants A, ils ne devraient plus être aussi énervants que ceux de l'Audi Q8.
Un espace généreux
L'A6 se décline en version Sportback et Avant, la plus grande différence se situant au niveau du coffre... lorsque les sièges arrière sont également rabattus. De série, le coffre de la Sportback et de la cinq portes peut donc contenir 502 litres. En raison de sa hauteur majorée (1,53 m), le coffre de l'Avant peut contenir au maximum 1442 litres, contre 1330 litres pour celui de la Sportback.
Il ne s'agit pas de valeurs record, mais on remarque rapidement où sont passés les 4,93 m de longueur, 1,92 m de largeur et donc 1,53 m (Avant) et 1,49 m (Sportback) respectivement. En effet, les sièges arrière sont très spacieux et l'espace au milieu est raisonnablement utilisable grâce au plancher plat. Ce qui semble être une première pour une voiture construite sur la plateforme PPE.
Si vous avez également coché le toit panoramique (qui, soit dit en passant, peut être réglé en luminosité par des impulsions électriques), vous semblez être assis sur une tribune à part entière. Sachez également que si vous manquez encore de volume de rangement, vous pouvez toujours faire appel au frunk de 27 litres, sous le capot.
Fille de l'air
Le coefficient aérodynamique qu'Audi a réussi à atteindre est un autre exploit gigantesque, en particulier pour la Sportback. Dans sa forme la plus accommodante, l'A6 atteint un Cx de 0,21. Pour l'Avant, il s'agit d'un coefficient de 0,24, ce qui n'est pas négligeable. Un chiffre qui nécessite l'ajout d'une suspension pneumatique et de rétroviseurs à caméra, alors que vous devriez également vous en tenir aux roues de 19 pouces de série.
Voyageuse au long cours
Une chose en entraînant un autre, les vertus de l'aérodynamique ne sont pas sans effet sur l'autonomie. Dans sa forme la plus aérodynamique, la Sportback devrait atteindre 750 km. Avec l'Avant, c'est 720 km. Si vous voyez ces valeurs WLTP sur votre fiche technique, c'est que vous avez opté pour l'A6 e-tron "normale" de 286 ch avec la batterie de 100 kWh (94,9 kWh nets). Cela signifie également que vous n'avez pris possession de votre A6 que plus tard dans le cycle de vie du modèle.
Au lancement, Audi ne livrera la Sportback et l'Avant qu'en version e-tron Performance ou S6. Dans le premier cas, la puissance passe à 367 ch (mais nous ne savons pas ce que cela signifie pour l'autonomie), tandis que la S6 reçoit un moteur asynchrone supplémentaire sur l'essieu avant, ce qui lui permet de transmettre 503 ch sur l'asphalte. Une configuration inhabituelle, c'est certain, mais qui a été mûrement réfléchie.
L'avantage du moteur asynchrone sur l'essieu avant est qu'il peut être complètement désactivé, ce qui permet de consommer moins en vitesse de croisière. Ainsi, malgré le 0 à 100 km/h en 3,9 s et la vitesse de pointe de 240 km/h, la S6 devrait permettre de parcourir entre 670 (Sportback) et 640 (Avant) km.
Si cela ne suffit pas, sachez qu'Audi a également prévu une batterie de 83 kWh. Cela réduira inévitablement la puissance et l'autonomie (bien que même avec le plus petit pack, vous devriez encore atteindre 610 km), mais au bénéfice du prix d'achat.
Recharge éclair
Quel que soit le type de batterie, l'A6 est toujours équipée d'une architecture électrique en 800 V capable de supporter jusqu'à 270 kW de charge rapide. Cela vous permet d'atteindre une autonomie de 310 km en 10 minutes. Si vous disposez d'un peu plus de temps, vous pouvez ramener vos cellules de 10 à 80 % en 21 minutes.
En ce qui concerne le courant alternatif, vous devrez vous contenter de 11 kW pour l'instant, mais Audi ajoutera bientôt un chargeur interne de 22 kW en option. En attendant, vous pouvez donner un coup de main à votre A6 en récupérant un maximum d'énergie. Après tout, cette e-tron récupère jusqu'à 210 kW lors du freinage régénératif.
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