Pour le groupe Daimler, l'aventure Maybach n'est pas vraiment un succès (200 voitures vendues dans le monde l'an dernier). Mais la marque de luxe de la famille Mercedes persiste avec un facelift présenté lors du salon de Pékin. Le choix de l'événement chinois n'est pas anodin en raison des opportunités commerciales dans cette région du monde. Et aussi parce que le nouveau style vise clairement l'Asie.
La « nouvelle » Maybach se distingue clairement par la nouvelle calandre chromée, désormais scindée. Les optiques ont été retravaillées pour accueillir des feux de jour LED. Les boucliers, le capot et les rétroviseurs ont également subi une opération de chirurgie esthétique. Sous le capot, le V12 6 litres des 57 et 62 S a droit à un bonus de 18 ch (13 kW). Il affiche maintenant 630 ch (463 kW). La consommation « baisse » à 15,8 litres aux 100 km en cycle mixte, contre 16,4 auparavant. Les 57 et 62, au moteur 5.5 gardant 550 ch, sont à 15 litres aux 100 km (un gain de 0,9 l/100 km), soit 350 g CO2/km.
Les voitures de 5,7 m (57) et 6,2 m (62) gagnent 11 mm en longueur et 17 mm en largeur. Pas de quoi changer grand-chose dans l'immensité de l'habitacle. La marque de grand luxe propose la discrétion absolue des passagers en option. Ainsi, il est possible de choisir une séparation totalement opaque entre l'avant et l'arrière à l'abri de la curiosité du chauffeur. Des rideaux électriques peuvent aussi occulter l'arrière aux regards extérieurs. Du coup, derrière, impossible de voir la route. Pas grave : une caméra à l'avant permet de suivre le chemin par écrans interposés. La voiture peut aussi se transformer en cinéma avec un écran central de 19 pouces. Enfin, Maybach étend sa garantie à huit ans et 200.000 km.
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