La décision devrait tomber lundi 12 octobre concernant la tenue ou non du prochain salon de l’auto dans la capitale belge. Le choix de l’organiser dépendra de l’accueil réservé par les exposants à la proposition émise par la Febiac, organisatrice de l’événement d’une part, et, d’autre part, de la situation sanitaire.
Linéaire et standardisée
Pour permettre la tenue du Brussels Motor Show, la Febiac a donc présenté un salon organisé selon deux axes principaux : visite linéaire et stands identiques pour tout le monde. En imposant un sens de visite, les organisateurs assurent que tous les visiteurs passeront devant toutes les marques présentes, leur offrant une visibilité garantie et équitable. En outre, l’idée est de proposer un espace d'exposition standardisé et gratuit pour chacun, avec une surface basée sur les participations précédentes des exposants. Liberté leur serait laissée d’acheter de l’espace supplémentaire et d’organiser ou non un espace réceptif à l’arrière du stand. Les voitures seraient donc toutes exposées en bordure des grandes allées principales dédiées aux déplacements des visiteurs dont le nombre devrait se limiter à environ 100.000 personnes contre pus de 500.000 habituellement.
Qui paie, qui gagne ?
Outre l’aspect sécuritaire et sanitaire, la question du coût est forcément au centre des préoccupations des exposants. Qui va assumer les frais d’exposition d’une part et cette dernière pourrait-elle être rentabilisée via la création de leads, comme il est d’usage au salon de Bruxelles ?
Les marques susceptibles de participer attendent de la Febiac qu’elle prenne une partie des frais en charge, cette dernière disposant de fonds propres (plus de 20 millions €) qui pourraient être utilisés afin de limiter l’impact financier pour des importateurs qui ont déjà souffert et souffrent encore des conséquences de la crise du COVID-19. En temps normal, les marques investissent dans le salon en sachant qu’il permettra de générer de nombreuses intentions d’achat qui devront ensuite être converties dans les concessions en bons de commande. Sans cette opportunité commerciale, participer au salon conserve-t-il un réel intérêt ?
Deux marques, Hyundai et Mitsubishi, ont d’ores et déjà annoncé qu’elles ne seraient pas de la partie. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la pertinence d’un tel risque. De la proportion d’abstentionnistes dépendra – grandement – la décision d’organiser le salon ou pas.
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