La transition européenne vers les véhicules électriques incite de nombreux constructeurs à faire de grandes déclarations sur leur futur parc automobile, car lorsqu'il s'agit de voitures électriques, tout le monde essaie d'être plus vertueux que les autres. Mais cette voiture électrique vit actuellement essentiellement grâce aux incitations fiscales et autres avantages. Même en Norvège, les ventes de VE s'effondrent dès que les gens ne reçoivent plus d'argent pour faciliter cet achat onéreux.
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L'homme de la rue assiste, impuissant, à la chute vertigineuse du nombre d'options abordables. Il y a d'abord eu le Citroën Berlingo et ses clones Stellantis chez Opel et Peugeot, qui se sont débarrassés de leur version à moteur à combustion et ne figurent plus au catalogue que sous la forme d'un ludospace électrique. Puis Ford a annoncé que ni la Fiesta ni la Focus n'auraient de successeur.
Hyundai persévère
Ce n'est pas le chaos partout, car malgré son impressionnante offre de voitures électriques, Hyundai n'envisage pas de retirer les i10, i20 ou i30 de sa gamme. Du moins, pas si l'on en croit Michael Cole, directeur de Hyundai Motor Europe. Car il "ne veut tourner le dos à aucun groupe d'acheteurs ».
Bien que Michael Cole indique que les Hyundai i10, i20 et i30 auront un successeur, il admet que le constructeur coréen étudie la meilleure façon de remplir les segments de marché (A, B et C respectivement) dans lesquels ces modèles opèrent actuellement. Il faut donc prendre ses propos avec des pincettes. Sachez, par exemple, qu'en Norvège, Hyundai ne propose que des modèles électriques.
À noter : la Kia Rio, qui est étroitement liée à la Hyundai i20, n'aura pas de successeur et disparaîtra tout simplement du catalogue après cette génération.
Source : AutoCar
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