Renault a annoncé qu'il n'allait pas commercialiser tout de suite ses véhicules plug-in hybrides (les hybrides rechargeables) car, selon le directeur commercial de la marque au losange, Jerome Stoll,: « tout le monde n'est pas prêt à payer un coût additionnel » et que « le plug-in hybride ne représente que 1 % du marché global ». Cette décision suscite l'étonnement de tous les observateurs car cette technologie existe déjà au sein du groupe. Il était notamment prévu qu'elle arrive sur le Kadjar dès 2018. Ce modèle doit en effet partager son groupe motopropulseur avec le Nissan Qashqai Zeod (zero emission on demand) qui le tient lui-même du Pathfinder Hybrid déjà commercialisé au Japon et aux États-Unis. Différence toutefois : une batterie lithium-ion dans le chef du Qashqai/Kadjar qui autoriserait une autonomie allant jusqu'à 50 km.
Dans un sens, on comprend la prudence de Renault qui a payé cher d'avoir eu raison trop tôt avec les voitures électriques. Mais d'autre part, les ventes de véhicules hybrides rechargeables ne sont pas ridicules puisqu'en 2014, ce sont 40.000 voitures qui ont trouvé preneurs en Europe alors qu'on écoulait sur la même période 65.000 véhicules électriques. Or, il semble aller de soi que cette tendance va rapidement s'inverser, notamment avec l'imminente généralisation des péages urbains ainsi qu'avec la nécessité d'atteindre l'objectif des 95 g/km de CO2 en 2021, une limite d'émissions qui parait inatteignable sans les plug-in hybrides.
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