Lors de ce voyage en Europe, Wang Wentao, ministre chinois du commerce, a commencé par expliquer la raison du succès des VE chinoises. Selon lui, le succès des marques chinoises vient des chaines d’approvisionnements « parfaites » et leur capacité d’innovation. W. Wentao a déclaré : "Les entreprises chinoises de véhicules électriques s'appuient sur une innovation technologique continue, un système de production et de chaîne d'approvisionnement parfaits et une concurrence totale sur le marché pour se développer rapidement, sans compter sur les subventions pour obtenir un avantage concurrentiel".
Le ministre a ensuite organisé ce dimanche 7 avril une table ronde en compagnie des représentants de dix entreprises chinoises travaillant dans le secteur de la voiture électrique. Parmi eux, il y avait BYD, CATL (producteur de batteries) ou encore Geely. Leur but était justement de démontrer que ces entreprises n’avaient pas bénéficié de subsides inéquitables par rapport aux autres constructeurs. Puisque, rappelons-le, l’Union Européenne avait ouvert une enquête en septembre 2023 pour enquêter sur la légitimité de ces subventions. Cette enquête devrait se terminer en novembre, au terme de laquelle l’UE pourrait décider d’imposer des taxes sur l’importation des voitures chinoises.
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La rencontre avec Renault
La délégation chinoise a poursuivi ses rencontres à Paris lundi 8 avril avec Luca De Meo, CEO de Renault et également président de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles). Des sources affirment que durant ce meeting, Luca De Meo aurait demandé à W. Wentao de joindre les efforts entre la Chine et l’Europe pour concevoir des projets technologiques tels que la conception de nouvelles batteries. Mais officiellement, ni la Chine ni l’ACEA n’ont commenté la rencontre.
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