Pour Ferrari, la saison 2022 et la révolution technique et aérodynamique qui l’accompagne doit permettre à la Scuderia de retrouver les sommets après deux saisons en deçà des attentes et du standing de la plus ancienne écurie du plateau de Formule 1. La F1-75 doit marquer un nouveau départ pour Ferrari et permettre à Charles Leclerc et Carlos Sainz Jr de se poser en candidats au titre face aux ténors des dernières années, Mercedes et Red Bull.
Livrée nostalgique
Si l’on s’en remet aux propos de Carlos Sainz Jr, la Ferrari F1-75 se veut innovante et devrait permettre à la Scuderia Ferrari de redorer son blason. Si le nom célèbre le 75e anniversaire de la marque au cheval cabré et que sa livrée revient à un schéma plus nostalgique qui rappelle furieusement la Ferrari F92A de 1992 avec une carrosserie entièrement rouge et des ailerons avant et arrière tout de noir vêtus, point de nostalgie dans les formes affichées par cette monoplace 2022.
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Une monoplace innovante
À l’instar des années précédentes, la F1 dévoilée lors de cette présentation n’est pas la monoplace qui prendra le départ du premier Grand Prix le 20 mars prochain, mais au moins Ferrari a-t-il joué le jeu de révéler certaines grandes lignes de l’orientation technique suivie par ses ingénieurs et aérodynamiciens. Outre le museau plongeant, bas et conique, on retrouve des pontons qui combinent des concepts vus chez les concurrentes dévoilées précédemment – à l’exception de Red Bull qui s’est contentée de « repeindre » la maquette de la FIA aux couleurs de l’équipe – avec des entrées d’air hautes, larges et fines, des pontons volumineux sur leur partie frontale mais qui se resserrent nettement sur l’arrière pour dégager au maximum la suspension arrière et surtout la partie supérieure du diffuseur, bien alimentée par l’undercut marqué.
À l’instar de l’Aston Martin AMR22, la Ferrari F1-75 présente des ouïes en branchies de requin sur la face supérieure des pontons, mais avec une intégration plus fine que l’anglaise. Le capot moteur semble épouser au plus près le V6 turbo hybride tandis que les radiateurs retrouvent une position latérale – et fortement inclinée – qui autorise une « arrête dorsale » plus étroite.
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Leclerc et Sainz Jr gonflés à bloc
Le duo de pilotes 2021 est bien entendu reconduit en 2022 avec un Charles Leclerc qui aspire à retrouver son statut de « chouchou » de la Scuderia face à un Carlos Sainz Jr qui a démontré en 2021, pour sa première saison chez Ferrari, qu’il était bien plus qu’un simple porteur d’eau. En retrait de la lutte pour le titre la saison dernière, les hommes de Mattia Binotto ont pu basculer les ressources de l’équipe très tôt sur le développement de la monoplace 2022, contrairement à Mercedes et Red Bull, en lutte acharnée pour le titre. L’heure de vérité arrive donc pour l’institution italienne qui a là une occasion unique de retrouver son lustre d’antan.
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