Peugeot va-t-il faire son grand retour dans le championnat du monde d’endurance ? Peut-être bien. La raison ? Elle est simple. Carlos Tavares, le big boss de PSA, n’a jamais caché sa passion pour les sports mécaniques et a toujours laissé entendre que ceux-ci offraient un « plus » non négligeable pour l’image de marque. Aujourd’hui, les deux premières conditions pour ce retour ont été respectées ; les finances de PSA allant mieux et Peugeot ayant remporté le Dakar. Il n’y a donc plus qu’à régler la troisième. Cela ne sera assurément pas une mince affaire...
Revoir les coûts
En effet, ce sont les coûts pour une saison en endurance qui irritent quelque peu les constructeurs. Comme d’autres marques, Peugeot n’est plus prêt à débourser plus de 200 millions d'euros pour une saison. Au salon de Genève, Jean Philippe Imparato, le patron de Peugeot, a donc fait comprendre clairement aux responsables du WEC (World Endurance Championship) qu’il était grand temps de baisser les coûts. Il faudra donc revoir en profondeur le règlement et les contraintes de développement. Ainsi, on pourra espérer revoir – un jour ou l’autre – Audi et Peugeot sur une grille de départ et, peut-être, d’autres constructeurs. Car, pour rappel, dans la catégorie reine LMP1, il n’y a plus aujourd’hui que Porsche et Toyota. Cela dit, aux prochaines 24 heures du Mans, il est clair que le spectacle sera encore d’actualité ; Toyota ayant une sacrée revanche à prendre sur Porsche. Croisons donc les doigts pour que les organisateurs du WEC aient bien pris note du message...
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