Après nous avoir expliqué le moteur turbocompressé dans ses moindres détails, Ferrari nous explique l’aérodynamique de la nouvelle 488 GTB. L’engin, qui présente une séparation centrale du bouclier et la double lèvre, s’est inspiré de la fameuse FXX. Les ailettes et la double lèvre permettent en effet de canaliser beaucoup mieux les flux d’air pour assurer le refroidissement, soigner la traînée et augmenter l’appui. C’est là un sacré paradoxe que les ingénieurs de Ferrari sont parvenus à résoudre car, malgré une surface frontale en hausse, la traînée aérodynamique n’a pas été dégradée (1,67) tandis que l’appui a été accru de 50% à 200 km/h. C’est le fait des travaux menés sur le nez, mais aussi du nouveau fond plat affublé lui aussi de canaux de guidage et, plus encore, de la partie arrière qui présente une large écope juste en-dessous du capot moteur arrière. C’est le « blow spoiler » comme les aérodynamiciens l’appellent en interne, ce qui revient à désigner un fin tunnel dans lequel l’air s’engouffre pour ressortir au milieu de la face arrière et ainsi plaquer l’auto au sol. Et ce n’est pas tout. Comme de tradition chez Ferrari, l’aérodynamique active inspirée par la Formule 1 s’est aussi invitée au programme, notamment du côté du diffuseur arrière actif qui a été pourvu de flaps motorisées dans sa partie inférieure. Du coup, lorsque celles-ci se soulèvent ou s’abaissent, elles favorisent soit la traînée soit l’effet de déportance (jusqu’à 325 kg à 250 km/h). Vous trouvez ça chinois ? Alors regardez la petite vidéo postée par Ferrari !
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