Voilà une histoire pour le moins originale ; une contrefaçon d’une Ferrari de course saisie dans le port de Gênes en 2008 ne sera pas détruite, au grand dam de Ferrari. La marque italienne a pour habitude de demander – et d’obtenir – la destruction des copies de ses bolides lorsqu’ils sont saisis par la justice. Mais dans le cas présent, le tribunal italien en a décidé autrement et la contrefaçon poursuivra sa carrière dans un musée… de la contrefaçon.
Plus que parfaite
Si le jugement peut surprendre, la justification des instances judiciaires tient la route, s’appuyant sur un article de loi qui stipule que : « l'autorité judiciaire peut confier les biens mobiliers saisis à la police qui en fait la demande pour être utilisés dans le cadre d'activités de police ou peuvent être confiés à d'autres organes de l'État ou à d'autres organismes publics ». En effet, cette réplique d’une Ferrari Dino 196/246 S est tellement réussie qu’elle reproduit à l’identique chaque élément de l’originale. Une copie carbone qui atteindrait donc la perfection et mérite d’être exposée et utilisée au cœur du Musée de la Contrefaçon pour former les futurs douaniers. Un cas d’école qui devrait finalement servir les intérêts de Ferrari qui obtient, à défaut de destruction, l’assurance que cette fausse Ferrari ne circulera pas sur la voie publique ni ne flouera le marché très prisé des automobiles anciennes, ne nuisant dès lors pas à la cote du modèle authentique.
Source : DH
© Ferrari
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!