Au même titre que le smartphone, la tablette ou l’ordinateur portable, la voiture constitue un argument de séduction majeure pour une entreprise au moment d’engager un candidat. La voiture, oui, mais pas n’importe laquelle… Il s’agira de préférence d’une compacte, généralement premium. Mais parce que la taxe sur l’ATN qui frappe toute voiture de société dépend à la fois du prix catalogue du véhicule (majoré du coût de ses options) et de ses émissions de CO2, le bénéficiaire devra, dans la plupart des cas, jeter son dévolu sur un modèle à moteur Diesel. Du coup, la plupart des marques commercialisent au moins un modèle à faibles rejets, spécialement conçu pour répondre aux exigences d’une fiscalité arbitraire. Dans le cadre de ce comparatif, nous confrontons des voitures qui répondent point pour point à ce cahier des charges particulier et qui figurent généralement en tête de liste au moment du choix.
La plus récente de nos cinq rivales n’est autre que l’Audi A3 Ultra. Avec l’A3 de génération précédente, ce modèle «éco» répondait encore au nom d’A3 1.6 TDIe, une appellation désormais obsolète. Ou en tout cas pas aussi parlante que le logo BlueMotion de la Volkswagen Golf, dont cette Audi est la copie conforme au plan technique.
Deuxième voiture en lice, la Lexus CT 200h. Commercialisé depuis un certain temps déjà, ce modèle vient de bénéficier d’un restylage. Extérieurement, ce qui change, c’est surtout la face avant qui reprend le motif en forme de sablier des autres Lexus. Les évolutions les plus importants sont en fait de nature technique. Avec sa structure plus rigide, la nouvelle CT 200h se veut à la fois plus dynamique et plus confortable. Plus important encore dans le cadre de cet essai, les émissions de CO2 ont chuté de 87 à 82 g/km, soit la meilleur valeur de ce comparatif. Mais attention, ces fameux 82 g/ km ne concernent que la version de base, à jantes de 15». Si l’on retient une version plus luxueuse, à jantes de plus grand diamètre, les rejets de CO2 passent à 88 g/km.
Vient ensuite la Mercedes A 180 CDI BlueEfficiency Edition, en fait une version «optimisée» de la 180 CDI existante. Comme elle, elle utilise un 1.5 Diesel d’origine Renault, le récent partenaire. La différence la plus importante avec l’A 180 normale réside dans des rapports de transmission plus longs et une 6e vitesse extralongue, qui conduit d’ailleurs Mercedes à parler de boîte 5+E.
Très comparable, la BMW 116d Efficients Dynamics Edition (ou EDE) a droit à un moteur totalement différent de celui de la 116d conventionnelle: exit le 2.0 «dégonflé» et place à un seize-cents Diesel emprunté aux Mini. Il devrait d’ailleurs à terme s’effacer au profit du nouveau tricylindre Diesel 1.5 qui vient de faire ses grands débuts sous le capot de la nouvelle Mini Hatch. Enfin, la Volvo V40 D2, la voiture la plus «ancienne» de cette confrontation. Son moteur Diesel 1.6, utilisé par bien d’autres modèles Volvo par le passé, date encore de l’époque où le constructeur suédois appartenait à Ford. En dépit de son âge, cette V40 signe un score CO2 très intéressant (88 g/ km, soit autant que la toute nouvelle A3 Ultra). Reste que ce moteur sera bientôt remplacé par le tout nouveau D4 maison de 190 ch et 400 Nm (pour 81 g/km seulement).
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