Essai comparatif / Audi A6 2.0 TDI, BMW 520d, Mercedes E 220 CDI, Volvo S80 D3 : Le beurre, l'argent du beurre

Le downsizing, on n’arrête pas d’en parler. C’est que plus qu’une mode, il s’agit d’une réalité de l’évolution automobile. Et le segment des grandes routières n’y échappe certainement pas. La preuve ? Les 4 berlines qui nous occupent ici sont dotées de 4 cylindres Diesel 2 litres (à l’exception de la Classe E, qui bénéficie d’un 2,15 litres, mais joue toujours dans la catégorie des 11 CV) de 163 à 184 ch. De quoi, pour certaines, passer sous la barre des 30 s sur le 1000 m DA! Une performance qui, jusqu’il y a peu, était l’apanage des 6 cylindres, bien incapables cependant de se contenter en moyenne de moins de 7 l/100 km sur un parcours varié. Ou comment réconcilier l’agrément de conduite et les préoccupations économiques et environnementales du moment ?

En la matière, la nouvelle Audi A6 2.0 TDI se positionne en championne: elle qui affiche une consommation moyenne normalisée de 4,9 l/100 km correspondant à un rejet de CO2 de 129 g/km est aussi capable de performances de premier plan. A quelques mois d’intervalle, la dernière-née d’Ingolstadt parvient ainsi à faire jeu égal avec sa principale rivale, la BMW 520d, qui conserve toutefois un léger avantage en puissance maxi (184 ch contre 177). En toute logique dès lors qu’il est question d’Audi et de BMW, nous tenions à ce que la Classe E de Mercedes soit de la partie, ici dans sa version 220 CDI, la plus sobre de la gamme E. Avec son original 5 cylindres en ligne, la Volvo S80 D3 joue donc le rôle d’outsider, rôle qu’elle était censée tenir aux côtés d’une Saab 9-5 2.0 TiD que l’importateur n’a pas été en mesure de mettre à notre disposition.