Essai comparatif / Mercedes GLC face à la BMW X3, Audi Q5 et Discovery Sport
Aux arêtes d’un «K», le nouveau SUV de Mercedes préfère les courbes d’un «C». Non content d’arrondir les angles du GLK, le GLC déboule gonflé à bloc, éventuellement sur ses suspensions pneumatiques inédites, avec la ferme intention de rivaliser avec ses compatriotes BMW X3 et Audi Q5 tout en tentant de surpasser le Land Rover Discovery Sport lorsque l’asphalte disparaît…
«Robuste en diable». Voilà comment le discours marketing de Mercedes, à la rhétorique souvent assez savoureuse, décrivait le style du GLK lors de son lancement en 2009. Ce penchant pour le cubisme chthonien est-il le seul à blâmer au moment du décompte final? Quoi qu’il en soit, inutile de tourner autour du pot: le GLK n’a pas rencontré le succès escompté. Jamais ce SUV taillé à la serpe n’aura pu égaler les ventes enregistrées par les SUV «premium» concurrents. Au terme de sa carrière, il s’est écoulé environ moitié moins de GLK que de BMW X3 ou Audi Q5… et même quatre fois moins que de Volvo XC60, le champion du genre. Un résultat variable selon les pays, certaines contrées paraissant plus ouvertes au physique de lutteur du GLK. En Belgique, entre 2009 et 2015, 5.339 GLK ont trouvé acquéreur, contre 12.899 BMW X3, 15.765 Audi Q5 et près de 22.000 Volvo XC60. La mission du GLC est donc simple: se battre comme un beau diable (tiens, le revoilà!) pour revenir aux avant-postes du segment. Et tant pis si, pour y arriver, ce SUV perd en originalité dans l’aventure. Cette fois, le constructeur étoilé prend moins de risques et se contente de «SUViser» la récente Classe C break. Résultat: la ligne gagne en fluidité et les proportions en élégance ce que la carrosserie perd en charisme et en personnalité.
Si le SUV le plus populaire du segment, le XC60, avait été convié à défendre son titre face à ce nouveau prétendant, il ne nous a malheureusement pas été possible de mettre la main sur un modèle répondant aux critères de comparaison imposés par les quatre roues motrices et la transmission automatique de série du GLC 220d. En plus des deux autres offres germaniques signées BMW et Audi, nous avons donc convié le descendant du Freelander, le Discovery Sport. Cela tombe bien: après avoir commencé sa carrière avec le «vieux» 2,2 litres Diesel d’origine Ford, ce cousin germain à la fois du Range Rover Evoque pour sa conception technique et du Land Rover Discovery pour sa modularité et sa soif d’aventure, vient tout juste de recevoir le 2.0 Ingenium (150 ou 180 ch) flambant neuf du groupe Jaguar/Land Rover.
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz GLC , BMW, BMW X3 , Audi, Audi Q5 , Land Rover, Land Rover Discovery sport
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