Essai détaillé / Audi TT Roadster 2.0 TFSI quattro

Clé en poche. Bouton «Start». Contact! Avant que le moteur ne s’ébroue, le combiné du Virtual Cockpit s’illumine... Non pas, comme dans toute sportive qui se respecte, juste pour initialiser l’instrumentation en faisant danser les aiguilles sur un balayage simultané des compteur et compte-tours, mais pour nous en faire voir de toutes les couleurs! D’emblée, la carte GPS apparaît avec des routes trop surlignées de jaune, de rouge, de bleu, sans parler des fonds verts, etc. Voilà qui flingue les rétines! De jour comme de nuit! De l’aveu du constructeur, l’intensité lumineuse de son écran TFT de 12,3 pouces est 2 fois supérieure à la norme de l’industrie automobile... L’affichage satellitaire de Google Earth a forcément des teintes plus naturelles, mais il distrait tout autant l’attention. Bref, on cherche un fond d’écran plus neutre, quitte à faire défiler les dépêches d’agences fraîchement arrivées en ligne. Tant qu’on y est, autant déployer le journal sur le volant! Oups, on change de page sur le menu et, paf, ce sont les courriels du bureau qui déboulent sous nos yeux. Je n’aurais pas dû appairer mon smartphone au Phone Box de la voiture...