Essai détaillé / Chevrolet Malibu 2.0 D

Si elle en a le style, cette grande berline n'a pas fondamentalement l'âme américaine. Elle fait partie de ces Chevrolet «globales», qui puisent leurs organes dans la grande manne de la constellation General Motors. La Malibu repose sur la plate-forme Epsilon II du groupe, celle qui sert notamment de base à l'Opel Insignia, avec laquelle elle partage son empattement et ses voies. Cette Chevrolet n'est cependant pas produite en Europe: les modèles destinés à notre continent sont fabriqués en Corée du Sud, tandis que ceux destinés aux autres marchés sont construits en Chine et aux États-Unis. Et selon le pays où elle pose ses roues, la Malibu n'embarque pas les mêmes moteurs sous son capot: si elle est proposée en essence et même en version semi-hybride en Amérique du Nord, elle n'est disponible chez nous qu'en Diesel. Et ici comme ailleurs, elle n'existe qu'en berline. Point de break au programme. Ce qui constituera assurément une tare sur notre marché, où les stations-wagons restent majoritaires dans le segment des voitures familiales, avec près de 60% des immatriculations. Pour cela, il faudra se rabattre sur la Cruze SW.