Essai détaillé / DS 3 E-TENSE : L’électrochic

Clé en poche, les poignées de porte s’escamotent automatiquement à l’approche du véhicule. On découvre alors un habitacle tout de cuir Nappa noir Basalte vêtu, le seul disponible avec la finition de haut de gamme Opera. Nous aurions préféré le plus lumineux tissu Luxembourg avec cuir Nappa gris galet, mais il n’est proposé que sur la version Rivoli contre un supplément de 300 €. Joliment dessinés, les sièges au motif «bracelet de montre» ne nous ont cependant pas du tout convaincus: nous avons déjà connu plus moelleux chez Citroën, le dossier donne l’impression d’être bombé et le maintien latéral est quasi inexistant. Sur la version Opera, les deux sont chauffants, en revanche, seul celui du conducteur est massant et à réglages électriques. Sous les yeux du conducteur, l’écran paraît vraiment minuscule. On se consolera avec le nouveau volant, quelques touches «physiques» (tactiles en fait) ainsi que de nombreux et vastes rangements.
A l’arrière, malgré une longueur extérieure de plus de 4,10 m, la place pour les jambes est vraiment limitée. On se sent aussi à l’étroit en largeur, une impression renforcée par l’ambiance très sombre et un champ de vision raboté par la forme des portes. Ici aussi, les rangements de porte sont vastes. Des lampes de lecture sont prévues, mais on ne trouve aucune prise USB ou 12 V, pas plus qu’il n’y a d’accoudoir central. Un peu chiche pour un modèle se revendiquant premium! Dans le même ordre d’idée, on s’attendait à pouvoir ouvrir le coffre d’un balayement du pied sous le pare-chocs arrière. Que nenni! D’ailleurs, le hayon n’est même pas motorisé et en l’absence de poignée extérieure, la place pour y glisser les doigts est vraiment étroite. Le volume disponible s’inscrit dans la moyenne, mais sans plus, et aucun espace de rangement n’est prévu pour accueillir le(s) câble(s) de recharge.