Essai détaillé / Maserati Ghibli Diesel
Avec la Ghibli Diesel, Maserati, marque exclusive et exotique par excellence, tend à rentrer dans le rang. Mais les Italiens sont-ils en mesure de concurrencer les trois références allemandes ?
- Avis Rédaction 13.00 /20
Jadis réservé à des coupés, le nom de Ghibli a été ressorti des tiroirs pour désigner une version raccourcie de la Quattroporte. Moins longue de 29,1 cm, la Ghibli repose sur un empattement réduit de 17,3 cm (mais qui frôle tout de même encore les 3 m), le reste de la différence étant à mettre au compte des porte-à-faux. Maserati a beau rester évasif sur les origines de la structure de la Quattroporte, il est de notoriété publique que celle-ci provient de la Mercedes Classe E W210, produite de 1995 à 2002. Bien entendu, Maserati ne s'est pas contenté de recycler ces dessous sans les revoir profondément. Tellement que l'on peut pratiquement affirmer qu'ils sont neufs. Les principales modifications touchent la suspension et, noblesse oblige, le montage d'un différentiel mécanique autobloquant sur toutes les versions.
- Ligne séduisante, image de marque
- Chouette sonorité à l'échappement
- Mobilier confortable à l'arrière comme à l'avant
- Faible rejet de CO2
- Équilibre neutre, comportement très joueur
- Conso normalisée relativement basse
- Performances fort médiocres
- Sonorité du moteur rugueuse, vibrations
- Pas très bien finie malgré son prix
- Ergonomie brouillonne, équipement de série
- ESC à ne débrancher que par conducteur averti
- «Dosabilité» et endurance des freins
Dans cet article : Maserati, Maserati Ghibli
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