En bref
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Tenue de route
La place sous le capot s’avérant pour le moins limitée, l’Abarth 500 reprend le quatorze-cents 16 soupapes déjà monté dans la 500 Sport et s’adjoint les services d’un petit turbocompresseur à géométrie fixe. Ainsi dopé, il dispense 135 ch à à 5500 tr/min et 180 ou 206 Nm selon que l’on a sélectionné le mode «normal» ou «sport». Dans le cas de l’Abarth, ce 1400 est accouplé à une boîte à 5 rapports qui lui convient parfaitement. Hargneux et rapide à la détente, ce petit moulin chante très juste à travers un échappement réalisé sur mesure. Venant d’Abarth, c’était bien la moindre des choses...
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Sécurité
Le système de freinage renforcé (disques plus grands à l’avant) donne entière satisfaction tant en puissance qu’en endurance. On peste en revanche contre l’avertisseur de freinage d’urgence, qui enclenche les clignotants au moindre freinage appuyé... Avec ses suspensions complètement revues, l’Abarth offre un comportement très rigoureux. A la fois très stable et rassurante dans ses mises en appui pour le novice, elle sait aussi se montrer généreuse pour qui sait la mener plus habilement. Au côté des 7 airbags, l’ESP, de série, se charge de renforcer la sécurité... un peu trop, même, puisqu’il est tout simplement indéconnectable. Pour une petite sportive, c’est un peu dommage.
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Confort
Particulièrement réussie sur le plan dynamique, la suspension nuit par contre considérablement au confort de marche. S’agissant d’une sportive, c’est de bonne guerre, mais il vaut mieux être prévenu. Comme celui des Fiat 500 «classiques», le volant n’est réglable qu’en hauteur. La position de conduite est donc franchement perfectible, surtout pour les conducteurs aux longues jambes, qui devront tendre exagérément les bras.
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Sens pratique
La nouvelle égérie du Scorpion se pare de boucliers plus proéminents, de jupes latérales, de grandes jantes en alliage et d’un énorme bec- quet sur le hayon. A noter que les bandes latérales lettrées Abarth sont à chercher du côté des options... A bord, l’ambiance est rehaussée par des sièges baquets, un volant en cuir et un petit manomètre supplémentaire qui indique la pression de turbo instantanée. L’équipement de série est relativement généreux, avec une climatisation manuelle et un système audio Interscope.
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Budget
Sur l’ensemble de nos parcours d’essai, cette Abarth nous a réclamé 9,5 l/100 en moyenne. C’est certes 3 de plus qu’annoncé, mais c’est au dixième près ce que consomme sa plus proche rivale, la Renault Twingo RS. Selon que l’on use ou abuse de la mécanique, celle-ci varie aussi très fortement, de 6 à 11,8 pour notre part... Du coup, le petit réservoir de 35 l limite considérablement l’autonomie. Spécifique à la «marque» Abarth, le réseau commercial ne compte pour l’instant que 2 enseignes en Belgique. Peu pratique pour les entretiens, encore que la petite ne doive y passer que tous les 30.000 km.
Revue et corrigée par Abarth, la Fiat 500 ne manque pas de caractère. Dotée d’une mécanique franchement agréable et d’un châssis tout à fait à la hauteur par son dynamisme (moins pour ce qui concerne le confort!), elle se montre à la fois rassurante pour le novice et amusante pour le sportif convaincu. Voilà donc un petit bolide susceptible d’être mis entre toutes les mains... ou presque. Car si la Cinquecento au Scorpion se montre plus civilisée que ses glorieuses ancêtres, elle nous revient bien plus cossue, ce qui ne joue évidemment pas en faveur de son tarif. Face à la concurrence, la sélection s’imposera sans doute de manière naturelle dans ce domaine. .
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