En bref
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La dynamique
Fourni par AMG, le V8 biturbo de 510 ch et 675 Nm est une vraie pompe à feu. À la fois souple sur un filet de gaz, il se montre rageur dès qu’on le titille un peu et fait évoluer sa bande son en conséquence. Bien accordée avec la mécanique, la boîte automatique à 8 rapports offre elle aussi une belle polyvalence et se pilote du bout des palettes (fixes, sur la colonne). On aime aussi le châssis rigide – surtout pour un cabriolet – garant d’un excellent dynamisme.
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Sécurité
La visibilité périphérique n’est pas des plus simples mais les caméras sont là (de série) pour aider le conducteur à se stationner sans encombres. En cas d’incident, l’habitacle de la DB11 Volante est équipé d’airbags frontaux, latéraux et de protection pour les genoux. Des arceaux télescopiques sont également dissimulés derrière les sièges arrière pour limiter la casse en cas de retournement. Comme de coutume, l’ESP se règle selon 3 modes : normal, track ou off.
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Confort
La capote 8 couches et les vitres latérales à double épaisseur apportent un excellent confort thermique et acoustique. La position de conduite est appréciable mais les sièges manquent toujours un peu de moelleux. Comme attendu, les places arrière sont à réserver aux enfants. Vocation dynamique oblige, le toucher de route reste ferme mais le châssis bien amorti garantit néanmoins un bon niveau de confort sur les revêtements dégradés.
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Sens pratique
On attend mieux à bord d’une GT qu’un seul accoudoir et de minuscules bacs de portes pour ranger ses trucs... Idem pour le coffre dont les 200 l et les formes aplaties limitent le type de bagage. L’accès à bord est toujours empli d’une bonne dose de spectacle avec des portes qui s’ouvrent et se ferment en ailes de cygne. La finition est quant à elle soignée mais on relève, ça et là, quelques plastiques ou assemblages indignes du prix demandé.
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La connectivité
Les nouveaux combinés digitaux s’adaptent aux modes de conduite proposés : GT, Sport ou Sport+. Tout le volet multimédia (de série) vient de chez Mercedes, ce qui laisse la DB11 Volante avec un système de qualité… mais pas forcément impressionnant de technologie ni de fonctionnalité. Les menus sont clairs et l’on y navigue facilement dedans, mais la définition des cartes et les solutions de connectivité font un peu daté…
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Budget
Aston Martin fixe le prix de sa DB11 Volante à 201.377 €. Un budget auquel il convient de rajouter quelques milliers d’euros supplémentaires, pour le choix de la peinture, des jantes ou de quelques options. Sa plus proche concurrente, la Ferrari Portofino coute quant à elle 195.022 €. À chacun dès lors de juger si le prix est justifié… Idem pour la consommation, qui tourne en moyenne aux environs des 16 l/100 km. Ne dit-on pas que «quand on aime, on ne compte pas» ?
Toujours GT dans l’âme mais nettement plus dynamique que sa devancière, l’Aston Martin DB11 Volante est une machine pour hédoniste averti. On craque pour sa silhouette, ses portes en ailes de cygne ou son élégance naturelle en même temps qu’on frissonne au volant de son châssis bien équilibré avec la mélodie envoutante du V8 en toile de fond. Et qu’importe si son cœur a l’accent allemand, la DB11 – et par extension sa variante cabriolet Volante–se présente comme une nouvelle valeur sûre du segment.
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