En bref
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La dynamique
Le moteur 30 TDI est brillant. Rond, disponible et volontaire dans les tours, il se révèle aussi et surtout d’une grande sobriété. La boîte manuelle à 6 rapports, seule option possible, jouit d’un guidage agréable et précis. Le châssis est basique, mais très abouti, procurant confiance et sérénité. Les 116 ch ne sont, de toute façon, pas en mesure de le brusquer violemment…
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Sécurité
Tout est disponible pour faire de l’A3 un cocon très sûr, mais il faut tout payer, ou presque, raison pour laquelle notre cotation ne sera pas élevée. Cela dit, lorsqu’elles sont installées, leur fonctionnement est précis. Et même d’origine, pas d’airbag de genoux et la marque aux anneaux fait encore payer les coussins latéraux arrière. Bien sûr, c’est pareil chez «les autres», mais dans le segment premium, cela commence selon nous à faire tache.
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Confort
Malgré sa finition S-Line (châssis plus bas de 15 mm), cette A3 n’a rien d’un bout de bois. Au contraire, on sent bien la course des amortisseurs agir dans les courbes ou au passage de grosses irrégularités, mais l’ensemble reste en tout cas efficace. Le compromis efficacité/confort est visiblement bien calibré. Au bout d’une longue journée de route, les sièges sport commencent à tanner les fesses. À l’arrière, c’est correct, mais l’A3 n’est pas la championne de l’accueil.
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Sens pratique
La carrosserie «classique», des portes qui ouvrent bien, accéder à bord n’a rien d’un exercice physique. Malgré le style expressif, le tableau de bord reste assez pratique, notamment grâce aux boutons «physiques» pour régler la température et/ou la ventilation. Le coffre de 380 litres est largement suffisant au quotidien, mais très encaissé, on préfère lorsque le faux plancher est en position haute. La modularité reste très basique.
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La connectivité
Pour devenir votre bureau mobile préféré, il faudra être généreux en options. Le smartphone peut être dupliqué par câble ou sans fil (Android ou Apple), mais peut aussi servir de clé, ce qui ravira les geeks. L’assistant vocal est efficace, mais ne comprend pas tous les noms de rue que nous lui lancions. Pas grave, on peut écrire son adresse sur l’écran tactile central ce qui, en roulant, reste source de distraction. Le mieux reste de tout pré-encoder via Google Maps.
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Budget
Le premium, c’est cher. Le prix de base n’est pas beaucoup plus élevé que celui de la génération précédente en version 1.6 TDI 115, mais d’un peu moins de 30.000 €, on passera très facilement à plus de 40.000 si l’on exige tout ce qu’une Audi peut offrir pour agrémenter le confort, les préférences stylistiques, mais aussi la sécurité. Seule vraie consolation: la sobriété «première classe» du moteur 30 TDI.
La communion entre cette nouvelle A3 – très affûtée au niveau du look, de la présentation intérieure et de la technologie – et un moteur Diesel de base peut paraître anachronique, mais malgré les tendances, tout le monde n’a pas encore envie et/ou les moyens de passer à un moteur hybride. Et quoi qu’on en dise, le 1.0 TSI 3 cylindres à essence ne pourra rivaliser en onctuosité avec ce 30 TDI – et encore moins en consommation –, qui efface et surclasse le précédent 1.6 TDI. Il mue l’Audi A3 en brillante et séduisante routière qui, à notre avis, n’aura aucun mal à cartonner dans les statistiques malgré une facture toujours dure à avaler.
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