En bref
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Tenue de route
Avec son V8 4.2, l’A8 établit de nouvelles références tant en puissance qu’en couple dans le monde du Diesel. Mais ça n’en fait pas un champion si l’on rapporte ces valeurs à sa cylindrée. Il n’empêche, le cœur de cette imposante berline possède un souffle impressionnant, disponible dès les plus bas régimes. La boîte Tiptronic à 8 rapports fonctionne en douceur, sauf à très basse vitesse, où quelques à-coups restent perceptibles. Fuyez la direction dynamique, la Servotronic de base fonctionne à merveille.
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Sécurité
Les freins n’appellent aucun commentaire particulier; puissance, endurance raisonnable et progressivité sont au rendez-vous. Le comportement routier en ligne droite, quattro oblige, est imperturbable; mais en courbe, on note un caractère un peu pataud, peu agile. Rien à voir avec la motricité, évidemment difficile à prendre en défaut. Les équipements de sécurité ordinaire sont de série, mais le raffinement en la matière se fait payer en sus.
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Confort
Cette A8 dispose de série de la suspension pneumatique, paramétrable selon 4 critères. La solution s’avère globalement convaincante, sans réussir toutefois à reproduire le confort d’une Classe S, par exemple. Même remarque pour l’insonorisation (bruits de roulement, du moteur), pas au niveau de sa rivale directe malgré des bruits aérodynamiques bien filtrés. Siège avant de qualité, exceptionnelle en option. Habitabilité à l’arrière légèrement dé- cevante vu l’encombrement extérieur.
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Sens pratique
Accéder à bord ne présente aucune difficulté, mais vu l’étanchéité des joints, fermer les portes demande une certaine poigne. La fermeture assistée optionnelle pourrait être à conseiller. Visibilité latérale entravée par la largeur des montants B, au niveau de la tête des occupants avant. D’un volume correct et d’une forme exploitable, le coffre manque de modularité. Les espaces de rangement intérieurs sont assez peu nombreux et l’équipement de série à peine au niveau du prix exigé.
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Budget
Grâce en particulier aux rapports supérieurs très longs et à une aérodynamique soignée, la consommation autoroutière atteint une moyenne très raisonnable, garante d’une belle autonomie. Malgré sa masse et son moteur étonnant, cette A8 parvient à consommer relativement peu. Si certaines options apparaissent très bon marché au point qu’elles auraient dû faire partie de l’équipement de série, d’autres sont tout simplement inabordables et pour une voiture «up-to-date», il faudra banquer.
Sous une ligne peut-être exagérément sage évoquant celle d’une grosse A4 (surtout vue de derrière), la nouvelle A8 4.2 TDI pose de nouveaux jalons en matière de puissance, de couple, de performances sans que cela ne se répercute au chapitre consommation. Comme, par ailleurs, elle perpétue la tradition d’excellence pour ce qui touche à sa qualité de fabrication et de finition, elle se repositionne par rapport à ses deux rivales allemandes, en choisissant aussi de se positionner sur un terrain un peu différent s’éloignant un tantinet du caractère velouté de ces deux dernières en priviégiant un contact plus direct avec la route. C’est un choix...
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