En bref
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La dynamique
Disponible et linéaire, le petit 2 litres n’a pas la Laufkultur d’un 6 en ligne, et certainement pas une sonorité aussi agréable. La boîte nous a déçus par sa gestion parfois curieuse et par les à-coups qu’elle engendre. Le comportement est certes dynamique, mais le X4 n’arrive pas à faire complètement oublier sa masse. La direction à crémaillère à pas variable est réussie dans l’ensemble en ce sens qu’elle restitue des sensations naturelles la plupart du temps.
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Sécurité
La détection des piétons avec freinage automatique et l’avertisseur de somnolence sont de série, mais les autres aides à la conduite (et il y en a un paquet) sont à prévoir en supplément. La visibilité périphérique n’est certainement pas le point fort du X4, décidément pas à l’aise en ville. Heureusement que les capteurs avant et arrière d’aide au stationnement sont de série. En revanche, l’essuie-glace arrière est aux abonnés absents. Trop utilitaire pour un «coupé»?
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Confort
La suspension M Sport de série étonne par son rendu toujours caoutchouteux, même si, sur certains revêtements, les occupants sont un peu trop chahutés. L’insonorisation est de bonne facture. Les plus exigeants opteront pour le vitrage acoustique proposé en option. Les sièges sport de notre voiture se sont montrés agréables, mais sans plus. La banquette, en revanche, manque de relief. De série, la climatisation automatique n’est qu’à une zone.
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Sens pratique
L’accès à bord est évidemment meilleur dans le cas d’un SUV que dans celui d’une berline. En revanche, le seuil élevé du coffre ne facilite pas le (dé)chargement. Le dossier se rabat facilement en 3 parties. A l’avant et à l’arrière, les espaces de rangement sont en nombre suffisant et d’un volume appréciable, si ce n’est en ce qui concerne la boîte à gants. La finition est à la hauteur des espérances, mais la dotation de série reste chiche compte tenu du prix.
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La connectivité
BMW figure parmi les constructeurs les plus connectés. D’origine, cependant, les possibilités sont plutôt réduites et «obligent» le client à recourir aux options individuelles ou aux packs. L’iDrive est toujours aussi intuitif à utiliser, même si, parfois, on perd son temps avec la reconnaissance vocale ou celle de l’écriture. Les menus et sous-menus sont si nombreux qu’on a l’impression qu’on n’en finit jamais de découvrir de nouvelles possibilités.
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Budget
S’agissant d’une BMW, qui plus est d’un modèle «à la mode», le prix de base est déjà à l’avenant (environ 3.000 € de plus que pour un X3 identiquement motorisé). Les possibilités de personnalisation sont très larges, mais c’est aussi à cela qu’on reconnaît un constructeur premium. Attention toutefois à la note finale: plus de 62.000 € pour notre voiture d’essai dotée d’un petit 2 litres! Les programmes de garantie sont plus généreux que par le passé.
Autres temps, autres mœurs: si, naguère encore, BMW proposait des voitures à conduire, aujourd’hui, elles se veulent avant tout hyperconnectées. A un point tel que l’on a du mal à s’y retrouver dans les services (et à comprendre l’intérêt de certains d’entre eux…). Cher, imposant façon «m’as-tu vu» et complètement injustifiable d’un point de vue rationnel, le X4 impressionne plus par la synthèse de ses liaisons au sol, représentant un bon compromis confort/comportement, que par l’agrément de son couple moteur/boîte. Voyons donc le verre à moitié plein…
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