En bref
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Tenue de route
Avec 130 ch et 315 Nm, le 2.0 TCDi se présente sur le papier comme suffisamment performant. Silencieux, il fait preuve d'élasticité et se montre linéaire dans ses ascensions vers les plus hauts régimes. Cependant, l'étagement de boîte particulièrement long ne favorise guère le dynamisme. D'autant que la commande récalcitrante au passage de la première en seconde, ralentit les manoeuvres. Malgré un rayon de braquage important, la direction convainc par sa précision.
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Sécurité
Logiquement dimensionné, le système de freinage suscite néanmoins la critique. L'attaque de la pédale surprend par son toucher spongieux, donnant l'impression de manquer de mordant pour ralentir correctement les 1.786 kg de la bête. À l'inverse, la suspension prodigue un maintien de caisse rigoureux alors que le train avant conserve une motricité de tous les instants. Enfin, les 6 airbags habituels sont de rigueur et le contrôle de stabilité fait partie de la dotation de série.
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Confort
Les sièges avant prodiguent un excellent maintien latéral et le poste de conduite s'adapte à tous les gabarits. Les passagers arrière sont moins bien lotis sur une banquette à l'assise courte et à la mousse plutôt ferme. Logés dans le coffre, les strapontins conviennent comme sièges d'appoint, tandis que la garde au toit satisfait partout. L'amortissement de qualité laisse s'échapper de petits bruits de suspension qui viennent entacher le confort dans l'habitacle. Rien d'alarmant.
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Sens pratique
Par sa ligne de toit basse et ses assises hautes, l'Orlando voit ses baies de portes limitées en hauteur. Mais une fois installé, la visibilité est correcte. Les espaces de rangement ne manquent pas, certains intelligemment dissimulés. D'une belle qualité perçue, l'assemblage des matériaux semble de bonne facture, bien que les éléments moussés manquent à l'appel. Juste suffisant par le volume, le coffre se module facilement au gré des besoins : plus de bagages ou plus de monde à bord.
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Budget
C'est évidemment l'un des points forts de l'Orlando. Facturé quelque 20.199 dans son exécution Diesel de base (LS), le monospace revendique un excellent rapport prix/personne; dans la catégorie, on ne fait pas mieux. Dommage, toutefois que Chevrolet oblige à opter pour les moteurs les plus musclés en vue d'accéder à un équipement complet. Notons également l'échelonnement des interventions de maintenance plutôt serré que prévoit le constructeur. Peut mieux faire.
Comparé à ses rivaux directs Ford Grand C-Max ou Renault Grand Scénic, voire Espace, et bien d'autres, force est de constater que le Chevrolet Orlando, conforme à la réputation de la marque, en offre beaucoup pour une mise de fonds très raisonnable. Et si sa politique d'équipement/ options apparaît pour le moins bizarre, certains raffinements pourtant largement répandus ailleurs n'étant ici proposés qu'avec le moteur et le niveau de finition les plus huppés, il n'en reste pas moins un véhicule à envisager, que ce soit pour son rapport prix/prestations globales avantageux ou son habitabilité, son confort de marche ou encore son relatif silence. Bref, un choix peut-être pas très «glamour», mais qui n'a rien d'une punition.