En bref
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Mécanique
Dacia n'a pas encore droit à la dernière version Energy du 1.5 dCi, mais les ingénieurs roumains se sont penchés sur le 4 cylindres afin de l'améliorer : plus silencieux, il délivre 5 ch et 20 Nm de plus. Dotée d'une commande accrocheuse, la boîte de vitesses a vu ses rapports s'allonger au détriment des relances, mais la vivacité reste au rendez-vous. Dommage que l'allongement de l'étagement ne profite pas à la sobriété : nos relevés ont indiqué un appétit en hausse d'une génération à l'autre.
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Tenue de route
Les généreux débattements de roues et l'excellente qualité de l'amortissement confèrent à la Sandero Stepway un comportement sûr et rassurant et les plus grosses irrégularités ne lui font pas peur. Le train avant est agréablement précis, mais la direction est trop peu directe. Indisponibles auparavant, l'ESP et l'assistance au freinage d'urgence sont désormais de série. L'adhérence insuffisante des pneus Goodyear sur le mouillé amène des pertes de motricité et allonge les distances d'arrêt.
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Sécurité
Outre l'ESP et l'assistance au freinage d'urgence désormais standard, on dispose également de série des fixations Isofix, tandis que le nombre d'airbags (4) a doublé. Dacia n'en reste pas moins un mauvais élève en matière de sécurité puisqu'on ne trouve ni airbags rideaux, ni prétensionneurs, sans parler des aides à la conduite sophistiquées comme le freinage urbain automatisé.
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Confort
Grâce à un étagement de boîte plus long, un tablier plus épais et de nouveaux injecteurs, la Sandero est devenue nettement plus silencieuse et des longs trajets sont désormais possibles sans fatigue excessive. Un constat auquel participe la suspension, douce et bien amortie. Dommage que les sièges avant manquent de soutien et que la banquette soit si tristement plate. L'ergonomie est claire, mais le système de navigation devrait donner la possibilité de modifier l'échelle de la carte.
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Sens pratique
L'accès est moins aisé à l'arrière qu'à l'avant en raison de l'étroitesse de l'ouverture des portes. Compte tenu des dimensions de la voiture, le volume du coffre est supérieur à la moyenne, même avec une vraie roue de secours. La banquette rabattable en 2 parties asymétriques fait partie de la dotation de série, comme la direction assistée. L'équipement est correct en exécution de base et complet en Plus, avec le GPS à écran tactile et une connexion Bluetooth.
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Budget
S'il est un domaine où une Dacia peut rafler la mise, c'est le budget. Malgré l'équipement plus complet, le moteur revu et le design nettement plus attrayant, la Sandero ne coûte que 500 de plus. Joli ! Contenue, la consommation n'est pas exceptionnellement basse. Dacia offre 3 ans ou 100.000 km de garantie, ce qui est mieux que la plupart des constructeurs. En revanche, les défauts de peinture et l'apparition de corrosion ne sont pris en compte que pendant 2 et 6 ans, ce qui est insuffisant.
La Sandero nous revient complètement métamorphosée. Pour un prix de base augmenté de 500 euros seulement, sa dotation de série s'est complétée de l'ESP et de la direction assistée, tandis qu'il a été répondu à la plupart des critiques inhérentes à une voiture de type low cost émises à l'égard du précédent modèle. L'insonorisation est désormais de qualité et la finition ne se situe plus sous la moyenne du segment. Force est d'ailleurs de constater que sur ces deux points, la Dacia fait même mieux que sa cousine la Renault Clio, pourtant plus chère. En revanche, la Sandero Stepway trahit ses origines par un équipement moins moderne (encore qu'un système de navigation à écran tactile fasse maintenant partie de la liste des options) et, surtout, un nombre restreint d'airbags. Quoi qu'il en soit, ceux pour qui ces considérations ne sont pas primordiales pourront s'offrir une excellente nouvelle voiture proposant un confort d'amortissement bien supérieur à la moyenne dans sa variante Stepway, et ce pour le prix d'une bonne occasion!