En bref
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Mécanique
Grâce à son «moteur de l’année», le Ford n’a pas à se plaindre. Une petite cylindrée, certes, mais qui ne manque jamais de punch, surtout en reprises, à condition d’orchestrer judicieusement la boîte à 5 rapports. Cette dernière aurait pu être plus directe et un 6e rapport ne serait pas du luxe sur les tronçons autoroutiers, pour abaisser la consommation. Comme pour tous les moteurs à essence de faible cylindrée, la moyenne des consommations dépend directement du style de conduite.
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Tenue de route
Malgré l’absence de montants B, la structure est assez rigide pour assurer un comportement rigoureux, garant du plaisir de conduire. La direction à assistance électromécanique facilite les manoeuvres et gagne en précision et rigueur à mesure que l’allure augmente. Pour une voiture si courte, le rayon de braquage déçoit. Les freins font leur boulot, sans plus, et l’ABS reste discret. Globalement, le comportement est l’un des points forts et le différentiel électronique évite les pertes de motricité.
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Sécurité
Ici encore, l’absence de montants B ne cause aucun souci: le B-Max a décroché ses 5 étoiles Euro-NCAP. Ford le gratifie de l’ESP, du contrôle de pression des pneus et, en option, de l’Active City Stop, sans oublier 7 airbags (les 6 «classiques» + celui de genoux pour le conducteur). L’éclairage est correct, sans plus. Les sièges avant disposent d’appuie-têtes réglables en profondeur, un avantage pour de nombreuses personnes. La visibilité périmétrique n’est pas fameuse, surtout de trois quarts arrière.
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Confort
Comme toute Ford, le B-Max offre un comportement de premier ordre et un confort prévenant grâce à ses liaisons au sol de qualité et ses sièges accueillants (mais manquant de soutien latéral à l’avant et au dossier trop droit à l’arrière). Le 3e invité devra être mince et pas trop grand. Par rapport au gabarit, l’espace aux jambes à l’arrière est correct, sans plus. La console, constellée de boutons et commandes, est peu lisible. Airco et ventilation O.K.; vive le dégivrage électrique du pare-brise !
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Sens pratique
Sans être le plus vaste de sa classe, le B-Max est celui dont l’accès aux places arrière est le plus aisé, grâce à son concept original. L’habitacle regorge de possibilités de rangement, mais certaines sont exiguës. Le coffre, facile à charger et pourvu d’un double plancher, peut s’agrandir en rabattant les sièges, mais sans offrir un espace record dans le segment. D’origine, le B-Max est correctement doté. Certains matériaux font un peu trop plastique et l’on a relevé quelques bruits de mobilier.
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Budget
Son prix de base place le B-Max en milieu de peloton et la politique d’options est intéressante. Dommage que le B-Max ait moins d’options que la Focus. Il en délaisse de très intéressantes. La cote en occasion est diffcile à prévoir vu la nouveauté du modèle, et dans un segment encore jeune. Cela dit, on ne s’avance pas trop en affirmant que le B-Max devrait tenir un bon rang. Les intervalles d’entretien sont corrects, la garantie standard est maigre, mais il existe des extensions payantes
A n’en pas douter, le Ford B-Max est un concurrent intéressant dans le segment des monospaces compacts. Son rapport encombrement/habitabilité parle en sa faveur, la façon originale d’accéder aux places arrière fera de nombreux adeptes (dans les parkings étroits, c’est même un avantage pour aider les enfants) et le 1.0 EcoBoost fi gure parmi les meilleurs petits moteurs à essence du marché. En outre, il o. re un réel plaisir de conduire tout en garantissant un comportement sain et sûr. Dommage que Ford ne réserve à ce moteur ni l’agrément d’une bonne boîte à 6 rapports, ni l’onctuosité d’une boîte robotisée. En revanche, les places arrière pourraient se montrer plus accueillantes et la visibilité périphérique plus soignée, tout comme la garantie générale : 2 ans, ça paraît un peu pingre.