Essai détaillé / Mercedes ML 350 BlueTec

En bref

• Mécanique

  Après ses débuts aux States en 2006, le V6 BlueTEC nous arrive avec ses promesses de faibles pollution et consommation. Il avance les meilleurs puissance (258 ch) et couple (620 Nm) dans la classe des 6 cylindres turbo Diesel de 3 litres. Il profite d'ailleurs de son couple exceptionnel pour monter sa boîte automatique 7G-Tronic sur une démultiplication finale allongée. Il consomme moins que l'ancien 350 CDI en conduite coulée et en ville, où il étrenne un stop&start transparent.

• Tenue de route

  L'airbag de genoux était déjà de série sur le modèle précédent. Le capot en alu réversible est conçu pour minimiser les blessures infligées aux piétons et, d'une manière générale, ce ML répond à 100% aux prescriptions des crash-tests pratiqués sur tous les continents. De série, les dispositifs de protection active (Pre-Safe, etc.) ne réunissent que leurs fonctions minimales. Pour le maintien des distances jusqu'à l'arrêt (Distronic Plus et freinage autonome) et ses assistants, c'est plus cher.

• Sécurité

  L'habitabilité progresse peu en longueur, l'empattement n'ayant pas changé. Plus large de 16 mm et profitant de contre-portes redessinées, le ML gagne par contre en largeur aux coudes (34 mm à l'AV, 25 à l'AR). Il offre un meilleur confort acoustique. Grâce à sa superbe insonorisation, il devient une référence dans la classe des grands SUV. Tant à l'oreille qu'au contact physique avec la voiture, on a du mal à distinguer qu'il s'agit d'un Diesel, tant le V6 BlueTEC émet un son feutré sans vibrer.

• Confort

  L'habitabilité progresse peu en longueur, l'empattement n'ayant pas changé. Plus large de 16 mm et profitant de contre-portes redessinées, le ML gagne par contre en largeur aux coudes (34 mm à l'AV, 25 à l'AR). Il offre un meilleur confort acoustique. Grâce à sa superbe insonorisation, il devient une référence dans la classe des grands SUV. Tant à l'oreille qu'au contact physique avec la voiture, on a du mal à distinguer qu'il s'agit d'un Diesel, tant le V6 BlueTEC émet un son feutré sans vibrer.

• Sens pratique

  Plus que de tout autre véhicule, on attend d'un SUV de haut de gamme des équipements fonctionnels tels que la trappe à skis, le hayon motorisé ou des rétros extérieurs rabattables électriquement, mais, assez paradoxalement, le ML ne les propose qu'en option. Un comble ! Cela dit, la banquette se rabat asymétriquement, assises et dossiers. Ces derniers sont réglables en inclinaison. Si l'on se fie aux volumes annoncés par Mercedes, le coffre gagnerait 140 l de capacité en configuration 5 places.

• Budget

  Vendu à 58.865 euros, le ML 350 BlueTEC de base coûte environ 3.000 euros de plus que les modèles d'accès de même puissance proposés par Audi (Q7 3.0 TDI Clean Diesel), BMW (X5 30d 245 ch,) Jeep (Grand Cherokee V6 CRD 241 ch Limited) et Volkswagen (Touareg V6 TDI 240). Porsche (Cayenne Diesel 240 ch: 63.646 euros) et Range Rover (Sport TDV6 SE 245 ch: 63.600 euros) sont plus chers. Infiniti (FX30d GT 238 ch) pratique le même prix alors que Hyundai (ix55 V6 CRDi 240 ch) joue les outsiders à 50.999 euros.

Conclusion / Mercedes ML 350 BlueTec

Les basses consommations promises ne sont pas au rendez-vous. Comment pourrait-il en être autrement quand les mesures (allongement du rapport de pont, adoption du stop&start ECO) favorisent les résultats des cycles-tests sans nous permettre d'objectiver le gain d'économie de carburant dans la réalité de la conduite quotidienne. Difficile de synthétiser les progrès réalisés par Mercedes sur le ML, quand rien n'a été laissé au hasard et qu'une grosse partie des évolutions se concentre sur des options aussi nombreuses qu'onéreuses. En décantant bien, les domaines où le modèle bonifie le plus sont le confort global et, surtout, l'insonorisation (vent, moteur, roulement), où il pourrait bien devenir la référence chez les SUV de luxe dans les quelques années à venir.

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