En bref
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Tenue de route
Le V8 de la Panamera est un régal. Performant et démonstratif d’un point de vue dre en défaut, surtout avec les disques en acoustique (avec l’échappement Sport), il sait aussi se montrer très discret et procure des reprises linéaires. De série sur la 4S, la boîte PDK s’avère redoutablement efficace et rapide, même si, au pas, elle manque encore un peu de fluidité. A priori plutôt légère et peu informative, la direction se montre en réalité très précise sur les niveaux supérieurs de l’amortissement piloté (Sport ou Sport Plus).
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Sécurité
Le freinage d’une Porsche est difficile à prendre en défaut, surtout avec les disques en carbone-céramique, indestructibles. Le comportement de la Panamera ne connaît pas d’égal chez ses semblables en efficacité ou agilité. Un vrai plaisir qui fait honneur à son blason! S’il ne fait aucun doute que la sécurité a été soignée, on se demande pourquoi Porsche n’a pas prévu certains équipements en vogue tels que le détecteur d’angle mort ou l’alerte au franchissement de ligne.
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Confort
Dotée d’un amortissement adaptatif, la suspension se montre prévenante, mais pas autant que celle d’une Classe S, qui maîtrise mieux les petits mouvements de caisse et offre un filtrage plus fin des irrégularités. La sellerie ne mérite que des éloges: le moelleux et le maintien sont exemplaires. Bonne à l’avant, l’habitabilité reste très correcte à l’arrière eu égard au pavillon tombant. Le climatiseur bi-zone est de série. En option, on peut choisir un quadrizone réglable depuis la banquette.
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Sens pratique
La Panamera est la seule prestigieuse à recourir à un hayon en lieu et place de la traditionnelle malle. Une solution qui facilite l’accès, mais qui ne parvient toutefois pas à masquer le faible volume de chargement. Heureusement que Porsche a prévu des dossiers de banquette rabattables... A bord, si la finition ne souffre pas la critique, on regrette que les espaces de rangement soient si rares.
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Budget
V8 à haut rendement, boîte robotisée et Stop&Start: la Panamera réunit tous les ingrédients du politiquement correct: elle avance une consommation très raisonnable au vu de ses caractéristiques. Pas vraiment démocratique, elle se calque sur les tarifs de ses semblables. Les options sont nombreuses et plutôt chères et la liste des équipements recèle quelques lacunes, par exemple la fermeture assistée des portières ou divers équipements de sécurité (vision nocturne, détecteurs...)
L’arrivée de la Panamera ne se réduit pas à une énième proposition dans le secteur déjà bien fourni des limousines de haute volée. D’accord, avec ses formes particulières (et typiques?), elle n’est sans doute pas la plus habitable de sa catégorie, ni la mieux équipée ou encore la plus ouatée, mais elle possède l’immense qualité de rester un produit totalement conforme à la philosophie de la marque, notamment pour ce qui touche au plaisir de conduite. En cela, la Panamera possède déjà certainement sa place dans le cœur des amateurs qui n’ont jamais succombé aux sirènes du gros Cayenne.
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