En bref
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La dynamique
Le D240 est très polyvalent. Il se montre civilisé en usage courant et fait preuve de volontarisme en conduite soutenue. Et comme il y a 2,1 tonnes à déplacer... La boite auto est dépourvue de réducteur, ce qui n’est pas handicapant. Elle produit par contre quelques à-coups en ville, une chose que l’on ne connaissait pas chez JLR. Le comportement est propre et précis avec une direction bien centrée. En revanche, les freins jettent vite le gant.
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Sécurité
Le Velar est sans doute le plus sûr des Range Rover car il hérite de tous les derniers équipements en date ayant trait à la sécurité. Il y a les assistances de maintien de bande, détecteurs d’angles morts, freinage d’urgence, mais aussi la régulation de la vitesse (avec distance), le lecteur de panneaux etc. Pour la sécurité passive, tout y est aussi. Sauf peut-être la fixation Isofix au niveau du siège passager avant.
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Confort
Beau, le Velar est aussi très confortable, surtout avec la suspension pneumatique optionnelle. L’amortissement piloté est, lui, de série. Le modèle se montre très prévenant pour autant qu’on n’opte pas pour les roues de 22 pouces (facturées de 4000 à 5000 €) qui dégradent le bilan. L’amortissement est très correct et les différentes positions du mode de conduite sont cohérentes, même si un Macan fait mieux en maintien de caisse à vive allure.
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Sens pratique
Magnifiquement dessiné, le Velar n’a pas sacrifié ses aspects pratiques sur l’autel du style. Bien au contraire. Il reste un SUV utilisable facilement que ce soit pour l’habitacle ou le coffre qui propose même quelques litres de plus que celui du Range Rover Sport. La finition est impeccable, il n’y a pas grand chose à redire. L’équipement est par contre un peu chiche sur un modèle de base déjà cher.
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La connectivité
Avec l’esthétique et les poignées de portes rétractables, l’interface à double écran est la troisième grande attraction. Éclatées, les commandes sont lisibles et surtout joliment présentées, ce qui permet d’épurer la planche de bord. Question facilité de prise en main, il y a encore des illogismes, mais globalement c’est bien fait, même si la rapidité (ou fluidité) du dispositif aurait pu être meilleure.
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Budget
Parce qu’il s’inscrit dans la gamme Range Rover et non pas Land Rover, le Velar est cher. Très cher même si on compare à ses concurrents. Mais c’est le prix à payer – et que nombre de clients paieront – pour posséder ce magnifique objet à la fois confortable et bien fini. En cela, Land Rover ne se trompe sans doute pas. À noter que le moteur D240 permet de bénéficier des taux d’émissions d’un 2 litres pour des performances d’un 3 litres 6 cylindres Diesel.
On ne va pas y aller par 4 chemins: le Velar est un nouveau coup de maitre signé Range Rover. Car avec sa ligne sculpturale, il va nous refaire le buzz du petit Evoque et redistribuer les cartes au sein de la catégorie des grands SUV premium. Et ce n’est pas de la poudre aux yeux car le Velar n’est pas un F-Pace recarrossé. Il perpétue l’ambiance et les qualités intrinsèques des grands Range Rover, comme une finition soignée, un confort de marche appréciable, de réelles qualités dynamiques et de franchissement (avec les options adéquates) et une habitabilité somme toute très correcte. Le moteur D240 semble par ailleurs être l’un des meilleurs choix pour combiner plaisir et raison. Certes, le prix très (trop) «Range» reste à avaler, mais ce ne sera sans doute pas un problème compte tenu du plaisir – et de l’image – que les clients pourront en retirer. Bref, la concurrence peut commencer à transpirer. Et, quoique Land Rover en dise, le Range Sport aussi...
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