En bref
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Mécanique
Doté d'un bon bilan vibratoire et acoustique, le 1.2 TSI se montre à la fois sobre et suffisamment puissant. Le seul reproche qu'on lui adressera est un manque de vigueur sous 1500 tr/min, suivi d'un réveil brusque au-delà de cette limite. Il n'en constitue pas moins une intéressante alternative au Diesel. La boîte 6 manuelle (la seule proposée avec ce moteur) offre une commande agréable en dépit des très longs débattements du levier.
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Tenue de route
Avec son essieu arrière de conception plus simple, l'Octavia supporte mal certaines contraintes. Cela se traduit par une tendance des roues arrière à battre dans les virages sur de (très) mauvais revêtements, tandis que les déformations transversales sont très sèchement absorbées. Cela ne nuit cependant jamais à la stabilité et dans l'ensemble, le comportement reste sain et prévisible. Avec seulement 175 Nm sur le train avant, la motricité n'a jamais été prise en défaut.
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Sécurité
La dotation sécuritaire est très complète avec, entre autres, un airbag de genoux pour le conducteur, des fixations Isofix à l'arrière et la possibilité de disposer d'airbags latéraux à l'arrière. Certains équipements optionnels (contrôle de la pression des pneus, roue de réserve), sont si peu chers que nous ne comprenons pas pourquoi ils ne sont pas prévus d'office. Contrairement à la Golf (pourtant pas plus chère), l'Octavia n'a pas droit au radar de distance et au freinage automatisé.
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Confort
Si elle a du mal à digérer les joints transversaux, l'Octavia offre un très bon confort de roulage, encore rehaussé par un 1.2 TSI hyperdiscret et fonctionnant sans la moindre vibration. Les sièges avant sont excellents et la banquette, très accueillante pour 2 personnes. La place centrale est plus plate et n'offre pas beaucoup de maintien. Reste que l'atout majeur de cette Tchèque est son habitabilité à l'arrière, avec une place aux jambes qui n'a presque rien à envier à celle de la Superb.
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Sens pratique
Grâce à de grandes portes, l'accès à bord est très aisé. À l'intérieur, les aspects pratiques n'ont pas été oubliés avec de vastes espaces de rangement, dont un spécialement prévu pour un téléphone portable et raccordé par induction à l'antenne extérieure (pas d'ondes GSM dans l'habitacle). La finition est très bonne, mais en recul par rapport à la précédente Octavia (certains plastiques sensibles aux rayures). Le coffre est gigantesque et facilement accessible via un énorme (et lourd) hayon.
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Budget
Le 1.2 TSI est particulièrement sobre tout en se montrant très volontaire. Il devrait séduire les traditionnels utilisateurs de gasoil ne parcourant que peu de kilomètres, d'autant que le 1.6 TDI de puissance comparable coûte 2400 euros de plus et présente un moins bon bilan acoustique et vibratoire. Plus spacieuse (places arrière) et électroniquement mieux dotée (avec, sur notre modèle d'essai, des dysfonctionnements), l'Octavia est devenue plutôt chère.
Comparée à sa devancière, la Skoda Octavia est un peu plus spacieuse et dotée d'un équipement plus moderne. Le 1.2 TSI 105 nous a séduits par sa discrétion, son caractère volontaire et plus encore sa sobriété, qui ne manquera certes pas de détourner beaucoup de clients du nettement plus cher TDI. Grâce à un amortissement de meilleure qualité, la nouvelle Octavia présente aussi un comportement plus homogène, même si son essieu arrière de torsion supporte mal les contraintes lors des mises en appui. Enfin, la dotation de série a bien évolué. Un bilan très positif, donc, malgré une hausse substantielle du tarif.