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En bref

Mécanique
Point de version hybride pour cette Corolla, uniquement de classiques moteurs thermiques. Animée par le 1.4 D-4D de 90 ch, cette Toyota n'est pas très performante, mais ce petit Diesel se montre globalement agréable au quotidien. Il est discret, souple et bien aidé dans sa tâche par une boîte 6 judicieusement étagée. Et, bien que privé ici de stop&start, ce moteur se montre particulièrement sobre. Dommage, par contre, que la Corolla Diesel n'ait pas droit à une boîte automatique.
Tenue de route
Posé sur un châssis d'architecture très classique, cette berline de bon père de famille n'a pas un comportement particulièrement tranchant, mais affiche une tenue de route saine et globalement efficace. Une attitude sécurisante qui correspond bien à la vocation de l'engin. On lui pardonnera donc son léger sous-amortissement sur les revêtements dégradés en conduite «active». Par contre, une direction plus communicative aurait été bienvenue.
Sécurité
Bien armée en matière de sécurité passive (7 airbags dont un protégeant les genoux du conducteur), la Toyota Corolla a décroché le score maximum de 5 étoiles lors des crash-tests de l'Euro-NCAP. La nouvelle Corolla veille aussi à une meilleure protection des piétons. Elle fait par contre l'impasse sur les aides à la conduite dernier cri, comme les détecteurs d'angles morts et de sortie de voie ou le freinage automatique anticollision à basse vitesse.
Confort
La suspension typée souple assure un bon confort de roulage. La Corolla nous place bien à l'abri des déformations du revêtement. Ses sièges accueillants offrent également un bon confort. Et à l'arrière, les occupants sont particulièrement choyés: l'espace aux jambes est franchement très généreux et le passager du milieu appréciera l'absence de tunnel central. L'insonorisation du moteur est convaincante; par contre, on déplore de nombreux bruits de vent sur les axes rapides.
Sens pratique
La Corolla perd le hayon de l'Auris 5 portes. L'accessibilité y perd ce que le volume y gagne: la soute est très spacieuse. Comme toujours, la malle arrière rend les manoeuvres de parking moins aisées, mais une caméra de recul est proposée, voire un dispositif de parking semi-automatisé. Sur le plan de l'équipement, on apprécie aussi les nombreuses possibilités en matière de connectivité. Quant à la finition, elle est aussi sérieuse que l'ambiance de bord est terne.
Budget
Moins puissante que la plupart de ses rivales directes, la Corolla 1.4 D-4D est aussi moins chère que ces dernières (sauf la Chevrolet Cruze). Mais la politique d'options réduites implique de monter en gamme pour disposer de certains équipements. On se consolera avec le généreux programme de garanties (pièces et main-d'oeuvre sont couvertes pour une durée de 5 ans ou 150.000 km) et la réputation de sérieux de la marque, qui devrait assurer une honnête valeur de revente.

Conclusion / Toyota Corolla 1.4 D-4D

La Corolla n'est pas qu'une Auris « mise à malle ». Pour se démarquer de sa soeur, elle étire son empattement et joue la carte de la rationalité, en misant sur son excellente habitabilité et son coffre plus généreux. Au bout du compte, si la Corolla ne fait pas d'étincelles, elle remplit honorablement sa tâche de voiture familiale, discrète et efficace. Alors que ses concurrentes exacerbent certains traits de caractère, comme le style (Opel Astra Sports Sedan) ou le dynamisme (Mazda 3 berline), la Corolla met en avant un classicisme de bon aloi, dont l'aspect rassurant rappelle la berline de papa. Bref, si elle ne distille aucun parfum d'aventure, cette Corolla saura séduire les chercheurs de valeur sûre, qui apprécieront également son généreux programme de garanties.

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