En bref
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Tenue de route
Le 2.0 D-4D ne brille pas par sa puissance, mais ses 310 Nm de couple lui confèrent une agréable souplesse. Dotée d’un étagement très long, la boîte manuelle souffre d’une commande parfois rétive. Le duo 1.8 + Multidrive S nous a davantage convaincus. Très douce dans son fonctionnement, cette boîte CVT gomme toute sensation d’accélération, tout en s’acquittant très honnêtement de sa tâche. Une remarque valable également pour la direction à assistance électrique, précise et bien tarée.
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Sécurité
Le Verso dispose d’un freinage puissant, facilement dosable et, qui plus est, endurant. Les ingénieurs «châssis» ont accordé beaucoup d’attention à la mise au point des trains roulants. Mission accomplie: le Verso présente un comportement très agréable. Avec un maximum de 147 ch, la motricité ne cause jamais de souci, mais dans les virages rapides, le sous-virage fait rapidement son apparition, de manière progressive et facilement contrôlable. Comme d’habitude chez Toyota, la dotation sécuritaire est au sommet.
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Confort
L’amortissement se révèle honnêtement filtrant, sans pour autant constituer une référence. A l’avant, le confort d’assise et l’ergonomie ne souffrent pas la critique. La position de conduite est bonne, même si le volant reste un poil trop bas. En seconde rangée, l’habitabilité est suffisante, à condition de ne pas voyager à 7, auquel cas il faudra faire des compromis. Bonne insonorisation, surtout en ce qui concerne le 1.8.
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Sens pratique
L’accès aux places avant et en seconde rangée ne cause pas de problème. Monter tout à l’arrière est réservé aux gabarits minces et souples. La visibilité périphérique est assez moyenne. En configuration 5 places, le coffre est spacieux. Avec les 7 sièges en place, il se réduit à pas grand-chose. La modularité est simple et efficace, même si certains auraient préféré pouvoir déposer la rangée du milieu. La finition ne met pas vraiment en confiance et l’ambiance est assez triste.
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Budget
Les deux moteurs sont agréablement sobres. Accouplé à la boîte CVT, le 1.8 tire même très bien son épingle du jeu, mais il ne peut véritablement rivaliser avec le Diesel. Les intervalles séparant les entretiens (15.000 km) peuvent sembler courts, mais Toyota jure ses grands dieux que l’utilisation d’une huile semi-synthétique à remplacer plus souvent revient moins cher à l’usage. Heureusement, car le Verso est moins favorablement tarifé que la moyenne du segment.
Pour se différencier de la concurrence au sein du segment des monospaces compacts, Toyota a décidé de mettre en avant les qualités déjà connues du Corolla Verso plutôt que de le renouveler complètement. Le constructeur japonais sait parfaitement que ses clients sont des gens rationnels et que dépenser de l’énergie et de l’argent dans des frivolités ou des gadgets risquant d’entacher la légendaire fiabilité n’en vaut pas la peine. Le Verso nous rejoue donc la partition de la modularité et des 5+2 places, en mettant toutefois l’accent sur la sobriété et le dynamisme. Enfin, on retiendra du 2.0 D-4D son silence de fonctionnement, tandis qu’en association avec la boîte CVT Multidrive S, le 1.8 à essence séduira les plus petits rouleurs par sa nervosité, sa sobriété et sa discrétion.
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