Essai détaillé / Subaru Outback 2.0 D Lineartronic

Difficile, peut-être, de le concevoir dans les rues belges, au sein desquelles les modèles badgés de l’ovale bleu ne semblent pas pulluler. Quoi qu’il en soit, Subaru continue sa croissance. Après avoir enregistré des ventes records en 2012 et 2013, avec respectivement 707.000 et 830.000 unités, le spécialiste japonais a encore progressé sur l’exercice 2014 en dépassant les 900.000 voitures. L’augmentation des ventes reste toutefois principalement à mettre à l’actif du marché américain. Ce dernier vient d’ailleurs d’absorber pour la première fois plus de 500.000 Subaru en une seule année. Les ventes de la marque japonaise en Europe régressent par contre légèrement avec 56.000 ventes en 2014 contre 59.000 unités en 2012 et 2013. Pionnier de la caste des «breaks sans peur» prêts à sortir des routes balisées, l’Outback promenait déjà sa carrosserie surélevée depuis 2, voire 4 ans, avant de voir poindre les Volvo XC70 (1997) et Audi A6 Allroad (1999). A l’époque, celui qui allait ouvrir la voie à une véritable horde de concurrentes, soignant dans leur cas généralement plus leur style de baroudeur que leurs prestations d’aventurières, s’appelait Legacy Outback pour rappeler sa parenté avec le grand break qui lui servait de base, dont l’importation a entre-temps été suspendue chez nous.