- Avis Rédaction 14.70 /20
Lors du lancement du C-HR en 2016, ce crossover urbain descendant légitime du RAV-4 initial datant de 1994, Toyota n’avait probablement pas misé sur un tel succès pour un véhicule au design si personnel et atypique, même s’il était destiné au marché mondial. Huit ans plus tard, ce ne sont pas moins de 840.000 exemplaires qui ont été vendus, en Europe essentiellement, dont 25.000 dans notre pays. Autant dire que la deuxième génération devait être axée davantage sur notre Vieux Continent et c’est la raison pour laquelle le centre européen de la marque basé à Zaventem a été désigné pour la concevoir et la développer. Pour sa construction en revanche, c’est vers l’usine de Sakarya en Turquie que Toyota s’est tournée, sachant que ce site produit également les batteries à haute tension cachées sous le plancher. Il n’en conserve pas moins les standards de qualité très élevés chers à Toyota, gages d’une fiabilité légendaire et d’une réputation en béton.
LE CONCEPT
Contrairement à la Prius qui n’est plus disponible chez nous qu’en version hybride rechargeable, le C-HR est proposé en PHEV mais également dans la variante auto-rechargeable classique de cinquième génération, déjà vue sur la Corolla. Vous avez ainsi le choix entre les versions Hybrid 140 et 200 ch en traction, la 200 AWD-i et ses 4 roues motrices ou la Plug-in Hybrid de 220 ch mais celle-ci n’arrivera qu’au printemps 2024. Le moins que l’on puisse écrire, c’est que le C-HR de deuxième génération s’offre à nouveau une esthétique osée qui permet à Toyota de le présenter fièrement comme un concept car pour la route. Le nouveau venu s’est allongé de 35 mm mais son porte-à-faux avant est raccourci de 25 mm pour offrir un ensemble condensé qui paraît équilibré et dynamique sous tous les angles. L’avant en flèche recèle des phares à LED intégrés et ce sont également des LED qui permettent une fantaisie à l’arrière où le nom du modèle s’illumine lors d’une séquence dynamique de bienvenue. Des surfaces latérales particulièrement lisses, même si elles sont très travaillées au niveau des portes avant et des ailes arrière, permettent d’obtenir un coefficient de traînée (Cx) de 0,318. Les soubassements ont également été affinés alors que les poignées de portes sont totalement intégrées à la carrosserie, rendant leur utilisation moins naturelle avant d’avoir parfaitement compris leur mécanisme. Dans la même veine, la disparition de l’essuie-glace arrière n’aide pas à améliorer la visibilité vers l’arrière. Pour terminer ce chapitre de l’élégance, précisons encore que ses jantes en alliage peuvent aller jusqu’à 20 pouces tandis que les couleurs inédites Sulphur et Precious Silver ne sont proposées que sur les modèles de lancement. Ceux-ci bénéficient également de l’option bi-ton+ qui étend le toit noir contrasté sur toute la section ¾ arrière de la voiture comprenant aussi le bouclier arrière. Avec ses lignes moins anguleuses que celles de son prédécesseur, le C-HR confirme qu’il a pris avantageusement la place de la Corolla 5 portes même si celle-ci offre une belle résistance dans sa version break (Touring Sports).
- Douceur et confort de conduite
- Sobriété garantie en ville avant tout
- Qualité de fabrication, garanties généreuses
- Manque de dynamisme mécanique
- Accès aux places arrière
- Aides à la conduite envahissantes
Dans cet article : Toyota, Toyota C-HR
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