Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essais blog / Qu'avons-nous pensé de la 2022 Polestar 2 Long Range Dual Motor Performance?

Rédigé par Kevin Kersemans le

Comme sa grande rivale Tesla, la Polestar 2 existe depuis un certain temps. Mais tient-elle toujours la route face à la concurrence grandissante des VE ? Kevin Kersemans, rédacteur d'AutoGids, a pris la route avec la version haut de gamme Long Range Dual Motor Performance.

Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

La Polestar 2 existe depuis 2019, c'est donc sans surprise que la marque a annoncé un lifting en début d'année. Cela donne à la cinq portes tout électrique un nouveau museau, avec une "calandre" plate, mais surtout des retouches techniques. Outre une batterie plus grande et des moteurs légèrement plus puissants, la plus grande nouveauté à cet égard est que les versions dotées d'un seul moteur électrique seront désormais des propulsions plutôt que des tractions. Bref, des changements qui vont dans le même sens que ceux apportés à la cousine Volvo XC40 Recharge.

La Polestar 2 dans laquelle j'ai pu me promener pendant une semaine s'est avérée être un autre modèle pré-facelift. Mais comme, par le plus grand des hasards, je n'avais jamais eu l'occasion de conduire une Polestar auparavant, cela n'avait pas beaucoup d'importance pour moi. D'autant plus que la voiture d'essai en question était une Long Range Dual Motor Performance. En d'autres termes, il s'agit de la version la plus performante, dotée de la plus grande batterie, de deux moteurs électriques (et donc d'une transmission intégrale) et du Pack Performance, qui développe une puissance de 476 ch !

J'ai aimé Polestar 2 Long Range Dual Motor Performance

Et bien sûr, cette puissance est déjà bonne pour une première mention dans ce chapitre. Le sprint de l'arrêt à 100 km/h en 4,2 s donne toujours des papillons dans l'estomac. Même si une telle performance n'est pas très utile dans la circulation quotidienne et qu'elle n'est pas spécialement pertinente pour une voiture familiale de tous les jours. Mais bien sûr, il est agréable de savoir que l'on a "un peu" de marge sous le pied droit pour le cas où ce serait "nécessaire". Mieux encore, la motricité est assurée. Même sur des surfaces mouillées et/ou lorsque les aides sont désactivées, la Polestar 2 Long Range Dual Motor Performance s'élance comme une flèche sur un arc sans le moindre patinage, grâce à la gestion raffinée des deux moteurs électriques.

Cette gestion assure d'ailleurs une stabilité remarquable dans les virages. Sur la Polestar 2 faceliftée, l'accent sera mis un peu plus sur les roues arrière dans cette version, ce qui devrait normalement rendre la voiture un peu plus joueuse. Mais nous ne pourrons le confirmer que lorsque nous aurons eu l'occasion de la mettre à l'épreuve, peut-être au cours de l'été. Quoi qu'il en soit, vous n'êtes jamais vraiment incité à engager cette cavalerie électrique - heureusement, car pour n'importe quel passager, le plaisir finit par s'estomper. Non, avec un style de conduite "normal", la pédale de droite se laisse parfaitement doser, de sorte qu'il ne faut aucun effort pour suivre le flux de la circulation comme le proverbial bon père de famille (m/f/x) sur les trajets quotidiens.

Mais il y a une autre raison pour laquelle le fait que ma Polestar d'essai n'était donc pas encore la 2 liftée ne m'a pas dérangé. Personnellement, après tout, je trouve la sorte de calandre noire tridimensionnelle plus belle que la "Smart Zone" peinte couleur carrosserie entre les phares du modèle retouché, bien qu'avec cette surface lisse, elle sera probablement plus efficace pour la consommation. Mais dans l'ensemble, je continue de penser que la Polestar 2 a fière allure quatre ans après son lancement, avec ses lignes musclées qui lui confèrent une allure athlétique, mais en aucun cas agressive. Et les designers de Polestar semblent toujours satisfaits, car à part le museau, presque rien ne change visuellement avec le lifting.

J'ai également apprécié l'intérieur. D'abord, je m'y suis senti à l'aise, mais j'ai aussi trouvé à peu près tout facile à trouver (sauf le bouton de démarrage, parce qu'il n'y en avait pas ; le contact s'allume tout seul dès qu'on monte à bord, et pour démarrer, il suffit de mettre le levier de vitesse sur la console centrale en position D ou R). Et pour ceux qui y sont sensibles : l'impression de qualité reste nettement supérieure à celle d'une Tesla Model 3. L'espace intérieur est également pratique, tout comme le coffre spacieux, d'ailleurs, avec un compartiment sous le plancher, un volet que l'on peut mettre à la verticale pour maintenir les objets en place, et un grand hayon. Il y a également un coffre à l'avant, où l'on peut ranger les câbles de recharge, par exemple.

Je n'ai pas aimé Polestar 2 Long Range Dual Motor Performance

La batterie de mon modèle pré-facelift avait encore une capacité de 78 kWh, contre 82 kWh pour la Polestars 2 Long Range restylée. Selon les chiffres WLTP, j'aurais dû pouvoir parcourir jusqu'à 487 km avec cette batterie.... mais l'autonomie estimée la plus élevée que j'ai vue apparaître sur le tableau de bord avec la batterie complètement chargée pendant ma semaine d'essai hivernale était de 400 km. Et même moi, je n'ai pas atteint ce chiffre dans la pratique, même si je dois ajouter que j'ai beaucoup roulé sur autoroute.

J'ai donc obtenu une moyenne de 24,1 kWh/100 km, ce qui est bien plus que les 19,4 kWh spécifiés par Polestar pour cette version. En été et avec une plus grande proportion de routes secondaires et/ou de trafic urbain, il devrait être possible de s'approcher davantage de ces 400 km. Toutefois, si l'autonomie est importante, il sera probablement plus judicieux d'opter pour une version à moteur unique (....). Il en va de même pour le prix. En effet, à 67.190 €, la Polestar 2 Long Range Dual Motor Performance est beaucoup plus chère que la non moins puissante Tesla Model 3 Performance (513 ch et à l'heure où j'écris ces lignes 60.970 €).

Un autre bémol que j'ai trouvé concerne le contact pas vraiment doux avec la route, bien que cela soit probablement dû principalement aux roues de vingt pouces avec des pneus 245/40 sous cette version Performance. Mais même dans ce cas, le confort de conduite sur des routes en bon état reste tout à fait acceptable. En revanche, je ne peux pas dire que la visibilité arrière soit excellente. Conséquence des hanches larges et des montants C épais, la lunette arrière est tellement inclinée qu'elle est minuscule dans le rétroviseur. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus gêné tout au long de la semaine d'essai et ce qui me ferait même hésiter à acheter la voiture. Car oui, il y a bien une caméra à 360°, mais je trouve que ses images sur l'écran central sont loin d'être assez bonnes pour s'y fier pleinement. Peut-être dans la version facelift… ?

Donc Polestar 2 Long Range Dual Motor Performance

J'ai dû attendre longtemps, mais ma première expérience avec une Polestar 2 en valait la peine. Je comprends maintenant parfaitement pourquoi on en voit tant circuler. Après tout, il s'agit d'un véhicule électrique très agréable et pratique, si l'on fait abstraction de l'horrible visibilité panoramique. Et ces 476 ch sont peut-être un peu exagérés - après tout, avec la Long Range Single Motor (restylée), qui atteint les 100 km/h en 6,2 s, vous n'êtes pas vraiment un obstacle sur la route non plus...

Dans cet article : Polestar, Polestar 2

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Instagram: @kvnkrsmnsonwheels

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une