- Avis Rédaction /20
Cet agacement s'est quelque peu atténué depuis qu'il y a des enfants sur la banquette arrière, mais je peux encore être extrêmement irrité par le trafic toujours plus lent. Nous n'avons jamais conduit de voitures plus sûres qu'aujourd'hui, et pourtant les limitations de vitesse sont constamment corrigées à la baisse, les routes à deux voies sont réduites à une seule voie et les voies de raccordement deviennent une sorte de labyrinthe de ralentisseurs et autres obstacles empêchant la moindre prise de vitesse. La moitié du temps, vous êtes soit en train de mâchouiller votre volant, soit en train de somnoler, car en passant d'un feu à l'autre, il est extrêmement difficile de maintenir votre attention sur le trafic. C'est comme si un smartphone moderne était uniquement autorisé à passer des appels téléphoniques.
En attendant la voiture à conduite autonome qui m'amènerait de manière autonome au travail, j'ai trouvé une solution. La décapotable ! Les cheveux au vent, vous n'avez pas peur de respecter les limitations de vitesse ou de prendre un itinéraire plus long sur de petites routes secondaires. Et encore moins, si cette décapotable n'est pas équipée d'un moteur très puissant. La route du bonheur automobile passe-t-elle par une voiture comme la BMW 420i Cabriolet ? Je me donne une semaine pour mettre cette affirmation à l'épreuve.
Chouette
Finie la tôle, la BMW 4 Cabriolet a de nouveau un toit en toile. Un modèle plus élégant et qui s'ouvre plus rapidement - tout en conduisant, si vous le souhaitez - sans compromettre le confort. Car lorsqu'il est fermé, le cabriolet est presque aussi silencieux que la Série 4 Coupé. Une simple pression sur un bouton et le ciel s'offre à vous, en toutes saisons. La combinaison de la climatisation, des sièges chauffants et du chauffage du cou vous permet de sortir topless même en hiver. Pour autant qu'il ne pleuve pas ou qu'il ne neige pas. En option, BMW propose également un pare-brise qui réduit le tourbillon dans le cockpit. Même s’il souffle encore un peu.
La construction de la capote s'articule autour d'arches plates qui ont permis d'intégrer une lunette arrière en verre avec dégivrage, ainsi que plusieurs couches de matériaux isolants. La dernière de ces couches est constituée de panneaux durs pour mieux isoler l'intérieur. La capote innovante de la nouvelle BMW 4 Cabriolet est non seulement 40 % plus légère que le toit pliant en acier de la génération précédente, mais elle prend également moins de place. Pour le coffre, le constructeur allemand indique un volume maximal de 385 litres, dont un peu moins de 300 litres restent en conduite décapotée. Toutefois, ni l'accès ni la forme ne sont propices à des déménagements.
De plus, le cabriolet 420i est une BMW, ce qui suppose une dynamique de conduite supérieure à la moyenne. Et même si la mise au point pourrait être un peu plus confortable, la Série 4 ouverte dispose également d'un châssis bien équilibré qui combine une parfaite répartition des masses 50/50 avec une suspension avant remarquablement agile. Seule la direction est un peu trop nerveuse à mon goût, avec une sensation artificielle de résistance en virage (en mode sport) et des réactions un peu timides sur autoroute (en mode confort). Heureusement, sans trop perturber le plaisir de conduire.
Dommage
Les enfants ont particulièrement apprécié le fait que la BMW 4 Convertible dispose d'une banquette arrière, car pendant la période de test, la météo prévoyait de chaudes journées estivales. Jusqu'à ce qu'ils voient qu'il n'y a que deux sièges à l'arrière et que tout le monde ne pourra donc s’y installer. La même chose est arrivée à la Mercedes Classe S... Vive la famille ! La banquette arrière offre juste assez d'espace pour s’y installer avec des dossiers très plats et des renforts de carrosserie limitant quelque peu la largeur à hauteur des épaules. De plus, à l'arrière, il n'y a pas beaucoup de protection contre le vent, qui peut donc vous jouer des tours. Mais, c'est le cas de la plupart des cabriolets à quatre places, bien sûr.
Sur le papier, le 2 litres essence turbocompressé de la 420i semble être le moteur idéal pour la BMW 4 Cabriolet. En effet, bien que les 184 ch doivent faire bouger une masse de près de 1,8 tonne, ce bloc-là passe de 0 à 100 km/h en 8,2 s et atteint une vitesse de pointe de 236 km/h. C'est tout ce dont vous avez besoin lorsque vous avez des escapades touristiques le week-end sur votre to-do list. Mais... Le quatre-cylindres suralimenté n'a pas une sonorité particulièrement agréable et monte très linéairement dans les tours, ce qui fait que vous cherchez en vain des sensations fortes. Il va de l'avant. Mais sans aucune étincelle.
La voiture d'essai était équipée de nombreux extras du catalogue M Performance, tels que le volant sport avec pommeaux de vitesse spécifiques ou les ailettes aérodynamiques sur le pare-chocs avant. Mais ils ne conviennent pas du tout à la BMW 4 Cabriolet. Ils s'opposent à la silhouette gracieuse, à la mission même d'un cabriolet et à la motorisation quelque peu stérile. En parlant de look, je n'aime toujours pas ces « dents de lapin » à l'avant.
Et donc ?
Un cabriolet exige quelques compromis, mais vous donne beaucoup en retour. Surtout lorsque le soleil brille et que vous trouvez le temps de vous détendre. Et puis la BMW Série 4 Cabriolet est un excellent compagnon : j'ai apprécié à la fois le confort et la maniabilité, le généreux plaisir de conduire et la sensation d'été instantanée lors des déplacements obligatoires. Seul et avec la famille, mais à 4 maximum.
Seul le moteur de la 420i m'a un peu déçu : non pas parce que le moteur 2 litres manque de puissance, mais parce que cette solution essence turbo manque de caractère. Et je laisserais aussi les gadgets M Performance dans le catalogue, mais ici c'est surtout une question de goût.
Dans cet article : BMW, BMW Série 4
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