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Essais blog / Qu'avons-nous pensé du Mazda CX-80 E-Skyactiv PHEV ?

Rédigé par Frédéric Kevers le

Frédéric Kevers, journaliste du Moniteur Automobile, a pris le volant du Mazda CX-80 pendant une semaine. Voici ce qu'il a aimé... ou pas chez la version hybride rechargeable.

Qu'avons-nous pensé du Mazda CX-80 E-Skyactiv PHEV ? #1
  • Avis Rédaction /20

Résumer le Mazda CX-80 à un CX-60 allongé avec une troisième rangée de sièges n'a rien de réducteur puisque c'est intrinsèquement ce qu'il est. Mais avec 25 centimètres de plus, ajoutés au seul empattement, la différence ne tient plus du détail mais implique un changement profond dans la "philosophie" du modèle. Pour ma part, j'ai passé une semaine au volant de la variante hybride rechargeable en configuration six places avec deux "captain chairs" à la deuxième rangée, dans la finition haute Takumi Plus. Sans "divulgacher" (ou spoiler pour les plus anglophones d'entre-vous) mon verdict final, disons que j'ai adoré ce grand SUV autant que je l'ai détesté.

J'ai aimé Mazda CX-80 PHEV (2024)

À titre personnel, je trouve ce CX-80 très agréablement dessiné et même mieux proportionné que le CX-60 avec une partie arrière plus équilibrée par rapport au très long capot horizontal. Mais c'est surtout à l'intérieur que la réussite esthétique est la plus manifeste. J'adore les lignes du mobilier, à la fois élégantes, sobre et raffinées, qui mêlent des matériaux qualitatifs ajustés avec soin et dont les coloris clairs apportent une luminosité rafraichissante en comparaison de la grissaille austère qui sévit généralement chez les concurrents, qu'ils soient allemandes ou asiatiques. Mention spéciale pour la planche de bord constituée de deux bandes de tissu séparés d'une fine césure mais reliées par une couture croisée du plus bel effet, répondant au nom poétique de Kakenui. C'est différent, et c'est très plaisant.

Review Mazda CX-80 E-Skyactiv PHEV

Différente également l'approche de Mazda concernant les écrans. la molette façon iDrive de BMW est toujours présente et s'avère facile et intuitive à manipuler. Point de menus compliqués, tout va à l'essentiel. Avec sa diagonale de 12,3 pouces en format horizontal, la dalle centrale fonctionne de manière tactile uniquement pour Apple CarPlay ou Android Auto. J'aime cette approche pragmatique et authetiquement pensée pour la sécurité. ça évite de chipoter sans cesse à son écran tactile en navigant dans des menus complexes. Bien vu ! L'ergonomie du poste de conduite dans son ensemble est d'ailleurs bien réfléchie et se complète d'un affichage tête haute lui aussi pertinent. 

Review Mazda CX-80 E-Skyactiv PHEV

Forcément, ce CX-80 trouve son intérêt dans l'adjonction d'une troisième rangée de sièges, permettant d'emmener deux passagers supplémentaires. Mon exemplaire d'essai était en configuration six places avec un deuxième rang constitué de deux sièges individuels réglables électriquement, chauffants et coulissants sur 12 cm si nécessaire. Une disposition prafaite me concernant. J'ai deux enfants, qui ont grandement apprécié leur "fauteuils de grandes" lorsque nous voyagions en famille mais ont aussi adoré "être assises dans le fond" lorsque mes beaux-parents nous accompagnaient, les adultes profitant de leur alcôve à l'avant tandis que les enfants bénéficiaient de leur espace propre. Quel confort, magnifié il est vrai par les réglages spécifiques des suspensions. Plus orientées sur la qualité d'amortissement que sur le dynamisme du comportement, elles s'appliquent à offrir à chaque occupant un voyage ouaté et plutôt silencieux. Un compromis nettement plus en adéquation avec mes attentes "dans la vraie vie". Tout journaliste auto que je soit, je ne passe pas mon temps à tirer la quintessence d'un châssis à chaque occasion de prendre le volant. Pouvoir évoluer en toute sérénité, voire avec une certaine volupté, dans le trafic journalier et en dépit de la piètre qualité de notre réseau routier constitue un atout indéniable à mes yeux !

Je n'ai pas aimé Mazda CX-80 PHEV (2024)

Las, cette bulle fort bien isolée de l'extérieur voit sa quiétude trop souvent perturbée par le moteur. Clairement, ce groupe motopropulseur hybride rechargeable s'érige en principal bémol à l'agrément de conduite général et c'est regrettable. Non seulement l'autonomie en mode 100 % électrique s'avère un peu trop limitée avec généralement un rayon d'action 'sans émission" contenu à 40-45 km. Pire, si l'on peut encore composer avec ce kilométrage un peu chiche, une fois la batterie vide, il faut se coltiner un quatre cylindres atmosphérique bien en peine de fournir le niveau de standing escompté. Sonore, aucunement mélodieux et clairement laborieux une fois privé de son support électrique, le moteur essence apparaît alors comme une malheureuse erreur de casting tandis que les performances - au demeurant très probantes en mode hybride - parviennent à peine, avec quatre adultes et deux enfants à bord, à vous mouvoir avec décence. Nul doute que le six-en-ligne Diesel offre une expérience de conduite sans commune mesure tant en termes de raffinement qu'en matière de "coffre".

Review Mazda CX-80 E-Skyactiv PHEV

Le coffre, parlons-en justement, mais cette fois au sens littéral. S'il s'avère immense lorsque s'escamote le troisième rang, alliant profondeur, formes régulières et seuil affleurant, il se réduit à peau de chagrin une fois toutes les assises de mise. Tout au plus pourrez-vous y loger deux grands sacs de courses ou trois ou quatre sac à dos, mais guère davantage. Du coup, voyager au long cours à 6 (ou 7) ne posera pas de problème au passagers jusqu'à l'arrivée à destination... pour autant qu'ils n'espèrent pas trop longtemps y rester. Le trip d'une journée, oui, le sééjour prolongé, on oublie !

Donc Mazda CX-80 PHEV (2024)

Ce Mazda CX-80 a intrinsèquement tout pour me plaire... si d'aventure je venais à apprécier les grands SUV. Joliment dessiné, habitacle raffiné, confort ouaté et ergonomie bien pensée ont de quoi me ravir. Même les tarifs - comptez moins de 75.000 € avec toutes les options vraiment utiles - sont attractifs au regard de ce que facture la concurrence. Les aspects pratiques limités avec le troisième rang en place ? Je peux m'en accomoder. Par contre, cet attelage hybride rechargeable constitue un "red flag" absolu à mes yeux. Donc, si un jour je dois m'offrir un CX-80, ce sera avec le six cylindres Diesel raffiné et son autonomie de 1000 km réels envisageable. Vous l'aurez compris, à la question j'achète, je retiens ou j'oublie ? C'est le dernier choix qui prévaut... avec ce moteur !

Dans cet article : Mazda, Mazda CX-80

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