Essais blog / Qu'avons-nous pensé du Mercedes GLC 220d 4Matic ?

En ce qui me concerne, une C43 AMG, c'est toujours bien, mais une Mercedes C 200 Break fera l'affaire. Et s'il restait un peu de budget, j'oserais même opter pour la All-Terrain. Je préfère tout simplement ce soi-disant break tout-terrain à un SUV, même s'il s'agit du nouveau Mercedes GLC. Il n'y a que les idiots qui ne changent jamais d'avis, alors le GLC 220d a une semaine pour me convertir.

Le Mercedes GLC 220d est propulsé par un moteur Diesel de 2 litres qui développe 197 ch et 440 Nm grâce à un turbocompresseur à géométrie variable. Cette source d'énergie est couplée à un alterno-démarreur de deuxième génération et à un système en 48 volts, ce qui permet d'obtenir 23 ch et 200 Nm supplémentaires. Cette puissance est transmise au bitume par le biais d'une transmission intégrale (avec une répartition variable 45/55 sur les deux essieux) et d'une boîte de vitesses automatique à neuf rapports.

J'ai aimé Mercedes GLC

Le moteur Diesel électrifié du nouveau Mercedes GLC est discret, souple et peu gourmand. J'ai terminé ma semaine d'essai avec une consommation moyenne de 5,6 l/100 km, mais en mode Eco, elle est passée sous la barre des 5 litres. Même lorsqu'on est un peu pressé, le Diesel garde ses bonnes manières. L'excellente insonorisation n'y est pas étrangère.

L'intérieur du nouveau Mercedes GLC est très proche de celui de la Classe C. Tant mieux, car le GLC n'est pas un véhicule de luxe. Et c'est aussi une bonne chose, car il est élégant, offre un confort haut de gamme et propose de nombreuses possibilités de rangement. Comme on est assis un peu plus haut que dans une Classe C, la visibilité de l'instrumentation numérique n'est pas optimale, mais l'affichage tête haute apporte un peu de réconfort.

J'apprécie également l'interface utilisateur du système d'infodivertissement Mbux, qui réduit le nombre de boutons physiques sans compromettre la facilité d'utilisation. Le retour haptique sur le volant se montre toujours précis et les commandes vocales manquent parfois leur cible, mais sinon, il est extrêmement agréable de se trouver à bord du nouveau Mercedes GLC.

Une Mercedes doit au moins être confortable. Et malgré ses jantes de 20 pouces, le nouveau GLC a superbement compris ce message, même si je dois ajouter que la voiture d'essai était équipée du pack technologique optionnel qui ajoute une suspension pneumatique avec amortissement adaptatif. Ce pack implique également un essieu arrière co-directeur, qui ajoute de l'agilité en ville et de la stabilité sur autoroute - mais qui provoque parfois des réactions inconfortables et un peu nerveuses lorsque vous passez de la ville à l’autoroute.

Je n'ai pas aimé Mercedes GLC

Il ne s'agit pas toujours d'une révolution, mais le progrès peut être souligné. Par exemple, par un design affiné. Il y a bien des différences visuelles entre le nouveau Mercedes GLC et son prédécesseur, mais il faut une loupe pour les repérer. Il est préférable de regarder les blocs optiques, car ce sont eux qui permettent le plus rapidement de savoir à quelle génération on a affaire. D'autant plus que notre voiture d'essai était équipée des phares Digital Light, un système d'éclairage à LED offrant de nombreuses possibilités de répartition de la lumière.

Le Mercedes GLC est équipé de série d'un hayon motorisé, qui donne accès à un volume de chargement de 600 l. Lorsque les sièges arrière sont rabattus, vous disposez même de 1640 l. De plus, le plancher de chargement est alors presque plat. Dommage pour la plage arrière un peu bon marché et l'accès quelque peu difficile aux sièges arrière. Les commandes typiques de Mercedes pour les sièges restent excellentes, mais les boutons sont moins faciles à utiliser qu’auparavant.

J'ose également remettre en question les capacités étendues du module multimédia Mbux. Pour aussi fantastiques qu'elles soient, a-t-on vraiment besoin de trois façons différentes de naviguer ? Et cette lumière bleue vive qui baigne l'intérieur la nuit, quelle en est vraiment la valeur ajoutée ? Les designers n'auraient-ils pas pu travailler un peu plus sur l'extérieur ?

Donc Mercedes GLC

Le nouveau Mercedes GLC confirme les raisons pour lesquelles j'ai tant aimé la Classe C, car ce SUV est loin d'être dépourvu de talent. La base technique est excellente, la technologie intelligente fonctionne et la motorisation Diesel convainc. Son confort haut de gamme est soutenu par un intérieur au design élégant et aux matériaux de qualité. Et ceux qui en ont assez de la somnolence enivrante savent qu'il y a aussi du plaisir à piloter.

Pourtant, je ne ressens pas ce sentiment de retour à la maison que j'apprécie tant dans la Classe C. Le nouveau Mercedes GLC impressionne, mais ce SUV ne m'aide pas à me débarrasser de mon penchant personnel pour un break similaire. Parce qu'il est un peu moins cher, qu'il a un peu plus d'allure et qu'il se conduit un peu mieux. C'est toujours plus important pour moi que d'être assis un peu plus haut.