- Avis Rédaction /20
La Škoda Superb s’est installée en très bonne place des véhicules de flotte les plus prisés et ce succès ne peut que s’accroître avec le lancement des versions plug-in iV, déductibles à 100 % et dont le prix est également extrêmement compétitif par rapport à la concurrence. Un achat automobile sensé, voilà qui génère déjà en soi un intérêt réel. Et si la voiture en question jouit aussi d’une conduite agréable, d’aspects pratiques nombreux et d’un coffre gigantesque, le père de famille que je suis est charmé. Après une semaine d’essai en conditions réelles, le bilan est très bon, mais à nuancer.
Sympa
On pourrait douter de l’intérêt d’une version Sportline dans le cas d’un break familial à vocation « éco-pacifique », mais le grand break Škoda gagne une vraie cool attitude avec son bleu pétant et ses jantes… noires ! Car de coutume, les roues noires et moi, cela fait deux. C’est oublier le petit secret de ces modèles Supernova en 19’’: leur petit liseré gris qui génère un subtil « relief » en trompe-l’œil. Un peu comme les jantes Mavic Ksyrium qui rendent irrésistible le plus banal des vélos de course.
En outre, ces grosses roues n’hypothèquent pas le confort, au contraire, le contact est tout ce qu’il y a de plus soyeux. Pour être franc, le confort des liaisons au sol me rappelle la… suspension pneumatique de la Mercedes Classe S ! D’un point de vue technique, le moteur hybride de cette Superb est une réussite. Même si vous partez le matin avec une batterie vide, il est frappant de constater les nombreux passages en mode électrique - à faible charge -, par exemple dans les embouteillages. Combinez cela avec un moteur à essence aux exigences très raisonnables et la consommation globale moyenne reste basse, même sur les longs trajets : comptez entre 6 et 8 litres selon votre style, ce qui est tout sauf fou.
Dommage
Que Škoda veuille attribuer à la Superb iV une calandre spécifique avec une grille fermée « aérodynamique »: pas de problème. Mais le morceau de plastique noir choisi pour constituer ladite grille semble très bon marché et brise l’ensemble, comme une mouche dans un verre de lait. Même sentiment pour la trappe intégrée qui libère l’accès à la prise. Je me demande combien de temps elle va tenir…
Au fait, je me suis emmêlé plusieurs fois les pinceaux avec le verrouillage de la prise de charge, qui refusait obstinément de se détacher du nez de la voiture - pourtant, elle est raccordée au circuit de verrouillage centralisé. Au bout d’un moment, je me suis rendu compte de mon « erreur » : avoir ouvert le coffre (pour ranger le câble) d’abord, mais ce faisant les portes restent verrouillées... donc la prise aussi. Pas si « simply clever » de la part de Škoda...
Enfin, un mot sur le prix. La version Ambition de cette Superb Combi hybride rechargeable était à l’origine cataloguée pour moins de 40.000 euros. Mais quelques semaines après son lancement, le prix bondissait de 3000 euros. Histoire de marger plus fort, ou ordre de la société mère, Volkswagen, qui demande sans vergogne 10.000 euros de plus pour sa VW Passat GTE techniquement identique et qui craint donc le cannibalisme ? En dehors de cela, notre Superb iV Combi Sportline farcie de quelques options passe le seuil des 50.000 euros. Achat malin ? Plus tant que cela…
Et donc
Il est indéniable que cette Škoda Superb Combi iV est une réussite stratégique et de surcroît agréable à conduire. Si j’étais travailleur indépendant, je m’intéresserais forcément à elle. Cela dit, dans le cas d’un achat privé je privilégierais la version thermique 1.5 TSI et avec la différence de prix je m’offre un bon vélo de course (ou deux) que je glisserais facilement dans son grand coffre pour les loisirs ou faire de la mobilité multimodale. Sans oublier des jantes Mavic Ksyrium en bonus…
Dans cet article : Skoda, Skoda Superb
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