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Essais courts / Aston Martin DBX707 (2022) - C'est qui le patron ?

Rédigé par Cedric Derese le

On n’en attendait pas tant d’Aston Martin. Et pourtant, avec son V8 biturbo de 707 ch le DBX707 est bien le SUV (de luxe) le plus puissant du moment ! Un petit tour au volant ?

Concept

Dans le cercle très fermé des SUV de luxe à tendance sportive, c’est le Lamborghini Urus (650 ch) et le Porsche Cayenne Turbo GT (640 ch) qui menaient jusqu’ici la danse. Aston Martin, lui, ne jouait pas vraiment dans la même catégorie avec son DBX aux airs d’aristocrate et son V8 ne revendiquant « que » 550 ch. L’arrivée de Lawrence Stroll  - le père de Lance Stroll, pilote de F1… pour Aston Martin ! – aux manettes du constructeur à l’été 2020 et la nomination quasi conjointe de Tobias Moers – ex-patron de la branche AMG chez Daimler – comme dirigeant principal ont quelque peu modifié la donne. Et transformé le DBX en un vrai SUV de chasse !

Comme son appellation l’indique – et bien qu’on n’en trouve curieusement aucune trace visible sur la carrosserie – le DBX707 développe 707 ch et 900 Nm. Des valeurs titanesques obtenues grâce à l’optimisation minutieuse des caractéristiques techniques du V8 biturbo toujours fourni par AMG. Notamment au niveau de l’admission (à calage variable), de l’échappement (variable également et diamètre augmenté) et des turbos (plus larges et montés sur roulements à billes), lesquels sont directement repris de la dernière Mercedes AMG GT Black Series. Ce bloc de dynamite pure est relié aux roues par l’entremise d’une nouvelle boîte automatique à 9 rapports (elle aussi reprise de chez AMG), d’un arbre central en carbone, plus rigide et plus léger, et d’un différentiel arrière piloté. La répartition de couple entre les essieux étant toujours assurée par un coupleur multidisques, piloté lui aussi.

Pour garantir une bonne liaison avec le bitume, les gars d’Aston Martin ont carrément remis le châssis du DBX sur le métier. Toujours majoritairement composé d’aluminium, celui-ci hérite de nouveaux ancrages de suspension renforcés, d’un amortissement pneumatique complètement revu et de barres antiroulis actives plus puissantes, pour un meilleur plaquage des roues au sol dans les virages serrés. Les freins évoluent eux aussi puisque le DBX707 a droit à de gros disques en carbone/céramique pincés par des étriers fixes à 6 pistons (à l’avant) de série. Les jantes de 22’’ peuvent quant à elles être échangées (moyennant budget), contre des 23’’ spécifiquement développées pour la version.

Conduite

Au volant, on retrouve tout le charme et l’espace de vie offert par le DBX, avec un soin particulier porté sur le poste de conduite. Les sièges à dossier monoblocs sont plus accueillants que jamais – à défaut d’offrir un vrai maintien sportif – tandis que les commandes, dont le volant et les jolies palettes de boîte arrimées directement sur la colonne, tombent toujours parfaitement sous les mains. Dans le trafic quotidien, le DBX707 reste doux comme un agneau malgré la catapulte qui se terre sous son capot. Un agneau qui prend toujours pas mal de place sur la route - 5,04 m x 2,22 m - forcément, mais qui reste étonnamment agile et facile à conduire malgré ses 2,25 T et ses 900 Nm de poussée. Engagez les modes Sport ou Sport + (via la molette dédiée sur la console) et le bestiau est transfiguré.

Du feulement gentil de V8 bien élevé, on passe à un son plus rugueux, assaisonné de raclements de tuyères et de crépitements de marmite au levé de pied. Toutes les commandes se durcissent, pas trop mais suffisamment pour améliorer le ressenti, tandis que la réponse de la mécanique se fait nettement plus agressive. Un bout de ligne droite et c’est la claque dans la nuque assurée. Aston Martin annonce le 0 à 100 km/h en 3,3 s (grâce à un Launch Control ajouté). Le même chrono qu’un Porsche Cayenne Turbo GT ; 0,3 s de mieux qu’un Lamborghini Urus. Sauf qu’avec 310 km/h en pointe, Aston Martin met tout le monde d’accord. Dans le sinueux, le DBX707 se pilote du bout des doigts tandis qu’au cœur de la courbe, son châssis vire quasiment à plat.

Au plus on augmente le rythme, au plus on est bluffé par l’efficacité de l’engin et par sa motricité, irréprochable – même sur les routes détrempées sur lesquelles nous avons roulé la plupart du temps pour cet essai. Pied au plancher, la poussée est sévère et les rapports s’enchainent à la volée. À tel point qu’on prend vraiment beaucoup de plaisir à attaquer. Comme au volant d’une Vantage, avec juste un peu plus d’inertie au freinage, mais avec un châssis pas moins bien contrôlé.

Verdict

Aston Martin est-il le nouveau patron de la caste des Super SUV avec son DBX707? On aurait tendance à le penser… même si ce premier essai majoritairement réalisé sur des routes détrempées ne nous a pas permis d’explorer toutes ses ressources. En attendant, on peut affirmer que le produit est bien fait, tant au niveau du comportement dynamique que de celui des sensations distillées. Reste qu’à 242.508 € l’exemplaire, on aurait aimé en plus un petit upgrade de l’info-divertissement ou une personnalité sportive un peu plus affirmée à bord. Qu’à cela ne tienne, le DBX707 trouvera certainement son public, ne serait-ce que parce qu’il est aujourd’hui le Super SUV le plus puissant de la planète… et donc le plus exclusif du marché !

 

Dans cet article : Aston Martin, Aston Martin DBX

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