Concept BMW 225e Active Tourer
Vous savez sans doute déjà tout des nouveaux atouts de la deuxième génération de BMW Active Tourer apparue en 2021 depuis la lecture de nos essais des versions 223i (MA1772) et 220i (MA1774, essai détaillé). Attardons-nous cette fois sur la version la plus plébiscitée dans le monde des flottes d’entreprise: la 225e qui, par rapport à l’ancienne 225xe, perd son «X» comme si BMW, par honnêteté intellectuelle, rappelait que ce type d’hybride n’est pas une «vraie» transmission 4x4 avec liaison physique entre les deux essieux. Le concept reste identique: une 225 hybride rechargeable n’est qu’une 218i (1.5 turbo de 136 ch) agrémentée d’un moteur électrique sur son essieu arrière. Or, cette fois, le rotor bobiné développe 109 ch (95 ch sur l’ultime évolution de l’ancienne), ce qui produit 245 ch en tout. Il puise ses ions dans une batterie plus généreuse: 14,9 kWh utiles au lieu de 8,8.
Surtout, la nouvelle BMW 225e Active Tourer est alimentée par une batterie nettement plus grande : 14,9 kWh de capacité utile au lieu de 8,8.
Une augmentation de la capacité de la batterie qui fait aussi passer le poids de 1.660 à 1.900 kg. Pour la bonne cause puisque BMW annonce une autonomie en mode électrique doublée pour atteindre 80 km théoriques. L’hybridation apporte du bon à la Série 2 Active Tourer… À une grosse exception près. Comme sur la précédente, l’hybride devient moins habitable que les thermiques. Le coffre perd carrément 64 l par rapport à une 218i (ou une 218d; nettement moins sur la 220i qui utilise une hybridation légère), et l’option banquette coulissante est exclue. Bref, si vous souhaitez maximiser polyvalence et place, préférez les 216i/218i classiques.
Conduite BMW 225e Active Tourer
L’autonomie 100% électrique est doublée par rapport à l’ancienne. Ce qui change tout car il devient possible de vraiment se priver, la plupart du temps, de sans plomb. Record «réel» personnel: 63 km, en prenant l’autoroute! Pendant plusieurs jours, nous n’avons consommé que des kilowatts-heures chargés en heures creuses, soit quelques euros. À ce sujet, le chargeur embarqué est un 7,4 kW. En outre, lorsque la batterie est vide (mais elle ne l’est jamais totalement, du reste), le 1.5 se contente de 6,7 l/100 km sur parcours routier à rythme posé. Joli!
Grâce aux 245 ch disponibles en usage bimoteur, la deux-ving-cinq ne traîne pas: elle reproduit l’excellent chrono de la précédente 225xe sur le 0 à 100 km/h, c’est-à-dire 7 s, comme une 223i (2 l, 204 ch). Agissant comme une seconde suralimentation, le moteur électrique procure des relances toujours très dynamiques. Et la boîte Steptronic 7 digère bien les sauts de rapport et jonglages entre sources thermique et électrique.
Agissant comme une seconde suralimentation, le moteur électrique procure des relances toujours très dynamiques à cette BMW 225e Active Tourer.
Lorsque le 1.5 est seul à l’œuvre, la voiture perd forcément en punch, mais le brave «trois-pattes» ne démérite pas. Il se montre par contre plus présent dans l’habitacle, et il n’est pas des plus mélodieux.
Au moment d’aborder une succession de virages, la 225e n’a pas le tranchant de la 220i, plus légère de ± 300 kg, mais l’excellent châssis, la répartition des masses très favorable et la répartition de la cavalerie entre les deux essieux préservent un excellent (voire étonnant) dynamisme.
L’Active Tourer n’est pas une abonnée aux jantes immenses, nous étions même surpris que la nôtre repose sur des jantes de – seulement – 17" optionnelles (16" d’origine). Tant mieux, même si globalement, les sensations restent très «fermes mais soignées» dans la pure tradition du premium allemand.
On se serait bien passé du kit M optionnel de notre version d’essai, qui abaisse la caisse de 15 mm. Par contre, on a adoré les sièges Sport M! C’est au quotidien, entre maison, boulot et école, que l’intérêt de la version PHEV est le plus significatif. Le moteur électrique apporte un velouté et un silence dignes d’une Série 7, ce qui fait de cette 225e une sorte de navette idéale. Le poste de conduite est accueillant et spacieux et le toit ouvrant panoramique baigne l’habitacle de lumière.
Verdict BMW 225e Active Tourer
La 225e concentre beaucoup de qualités: standing, moelleux de grosse cylindrée, confort de marche et silence d’une électrique, mais aussi un agrément dynamique certain et des aspects pratiques, même si, sur ce dernier point, elle est en retrait des versions thermiques.
Bref, une excellente familiale… qui reste chère : la version de base de notre 225e s’affiche à 45.900 €. Dire qu’en 2016, la 225xe essayée dans notre MA1622 coûtait 37.850 €. Avec des options indispensables selon nous (Premium Pack et Travel Pack), on atteint les 50.000 €. Fiscalement, pour les indépendants et sociétés, cela reste intéressant.
Dans cet article : BMW, BMW Série 2
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!