Le gabarit
Lignes de SUC « coupé 4 portes », rondeurs sexy toutes italiennes et, depuis le dernier lifting, des phares à diodes qui accentuent sa présence, le 500X reste l’un des SUV compacts les plus chics du marché, élégamment proportionné dans «seulement» 4,26 m, un gabarit efficace au cœur des petits villages italiens et leurs parkings de poche!
Pour entreprendre un séjour serein, nous voyagions à trois, la quatrième place étant sacrifiée pour les bagages. Le coffre reste honnête pour le segment, mais assez limité dans l’absolu (350 litres). Bref, pas l’idéal pour ramener caisses de vin et flacons d’huile d’olive en quantité. Profitons du constat pour une remarque: rien ne sert de justifier l’achat d’un modèle plus grand pour ce besoin de place pendant les vacances, c’est-à-dire quelques jours par an. Les coffres de toit, porte-vélo et/ou remorque (notre 500X 1.3 automatique peut tirer un attelage pesant jusqu’à 1320 kg) apportent des solutions à tout.
Pour revenir à l’habitacle, il n’est pas pingre en espace, à l’avant comme à l’arrière. La banquette possède des formes un peu moins ergonomiques que les assises avant, mais aucun de nous trois n’est sorti «cassé» du 500X après 1050 km avalés d’un trait depuis l’Italie. Hormis quelques imprécisions du GPS, le dispositif infodivertissement (UConnect à écran tactile 7’’) s’est révélé efficace. Les petits rangements ne manquent pas (double boîte à gants fort pratique).
Sur la route
Doux avant tout, le 1.3 FireFly 150 ch se distingue vite par son silence de fonctionnement qui nous fait avaler des étapes de 3-400 kilomètres sans maux de tête. Il gère les lacets tortueux et pentus des routes helvètes avec maestria, même à trois à bord avec tous les bagages, bien aidé par la boîte automatique à 6 rapports plutôt bien calibrée. Cela dit, à basse vitesse, cette dernière trahit des d’à-coups parfois gênants, mais jamais perturbants. C’était déjà le cas avec l’ancien 1.4 Turbo… L’amortissement est plutôt ferme, mais sur les autoroutes bien entretenues de France et de Suisse, on apprécie la précision – donc un certain plaisir – que ce typage offre en retour.
Consommation
C’est vrai, le 1.3 FireFly 150 peut céder à la gourmandise, flirtant avec les 9 l/100 km si l’on se lâche à peine, mais nous souhaitions aussi démontrer le contraire. Notre moyenne totale sur les 2300 kilomètres de ce périple italien, dont 2000 d’autoroutes, se chiffre à 6,7 l/100 km. Notre minimum est même tombé à 5,93 l/100 km, ce qui est très positif s’agissant d’un SUV turbo-essence de 150 ch en boîte auto, et bien réel en respectant des limitations de vitesse autoroutières (nous étions un peu moins assidus sur routes secondaires), c’est-à-dire 130 km/h sur autoroutes françaises et italiennes, et parfois nettement moins en Suisse (100, voire 80 km/h), mais sans se priver de reprises soutenues pour se lancer sur une rampe, préparer une sortie à venir, ou contourner un centriste gênant. Il n’y a pas de secret : ménagez-le et il ne vous coûtera pas (très) cher.
Conclusion
Dans l’absolu, le 500X demeure un SUV attachant et agréable à utiliser, pour se rendre au boulot comme sur les pôles touristiques européens. Pour jouir de ce haut de gamme essence 1.3 150 ch et boîte automatique (d’office associée à ce moulin), il vous en coûte au minimum 24.490 euros, en finition City Cross. Et on valide : la conso n’est pas obligatoirement élevée.
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